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Hugo Chavez, hommage à mon Commandant éternel

Acrostiche

Par Ismer Mota, activiste politique et culturel du Collectif Révolutionnaire Campo Rico du district de Petare.

Traduction Yves Pedrazzini

Note du traducteur : cette traduction est littérale, elle ne prétend pas restituer la poésie de l’acrostiche originale dont elle ne respecte d’ailleurs pas le caractère fondamental. Mais il nous a paru que l’important était de permettre aux non hispanophones d’en comprendre l’essence poétique et politique.

H Hugo Rafael Chavez Fria, frère et commandant de l’amour
U Je suis fier de t’avoir connu en ce beau temps de la révolution
G Glorieux, majestueux, menant avec noblesse jusqu’au socialisme
O Ton peuple est orgueilleux de t’avoir eu comme fils prodige

R Ta fin physique, celle de ta chair, de ton corps, nous fait mal, bien sûr
A Mais tu entreras dans le temps galactique comme esprit libertaire et sublime
F Facilitant les processus de changement, dans le barrio, le peuple, le pays et le monde
A Assumant avec hauteur le combat pour la vie et la patrie qui est celui de l’homme
E Et bien, il ne nous reste plus qu’à te suivre, frère, ami, père et camarade
L Loyaux, toujours, à tes idées, l’enfant, la femme et l’homme, avec toi

C Avec la belle tendresse de tes actes, la qualité simple de tes rencontres
H Tu as fait de ta présence éternelle la lumière qui éclaire notre futur
A Nous repoussons pour toujours la haine et la canaille qui un temps nous emprisonna
V Nous avons volé haut et aucun empire, aucune intrigue capitaliste n’empêchera notre vol
E Tu es un souffle d’amour, une source d’eau dans notre révolution quotidienne
Z Zigzaguant comme un génie, tu apparais aux quatre coins de la planète

F Content d’imprégner tous et toutes d’amour et l’âme à fleur de peau
R Ton visage de grand enfant riant d’un sourire malicieux, spontané et passionné
I Ironique, réunissant la rage et la tendresse dans tes réalités rêvées
A Ici, au cœur de notre patrie, nous t’appelons, l’exemple à suivre
S Dieu saura en quel lieu de ton existence tu partiras livrer d’autres batailles

C Comme j’aimerais pouvoir t’embrasser, Chavez, du fond de l’âme et du coeur
O Ondoyant entre l’attachement de l’homme et la divinité céleste qui t’entoure
M Je me rappelle de ton « POUR L’INSTANT » qui inculqua l’espoir au peuple
A Cet instant se convertit en « POUR TOUJOURS », par la patrie que tu nous laisses
N Jamais plus à genoux devant le pouvoir, ni l’impie, c’est ton don sublime
D D’où as-tu surgi, guerrier énigmatique des temps nouveaux ?
A Est-ce le Dieu du ciel qui t’a semé sur terre pour rétablir la justice ?
N Mille hommes naîtront, mais l’honneur sera d’avoir partagé ta présence
T Tu es le peuple et pour cela je suis Chavez, elle est Chavez, nous sommes tous Chavez
E Tu es et nous sommes la valeureuse race cosmique de l’Amérique Latine et des Caraïbes

D Jour après jour, nous ne garderons avec nous comme Guacaipuro, Bolivar, Zamora, Marti, Allende et le Che
E Maniant la valeur de tes idées et la cosmogonie et savoirs de nos gens
L Nous lutterons donc pour les rêves libertaires que nous avons tracés

A L’amour se paie avec l’amour, tu nous le disais, et nous te payons donc avec notre amour
M La mort et la vie font la dialectique de l’existence, tu as transcendé les deux
O En priant ton peuple t’acclame, te pleure et te célèbre aussi,
R Révolution... et maintenant, plus que jamais, nous crions : Hasta siempre, comandante !!

Ismer Mota

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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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