Tegucigalpa. La répression militaire qui a débuté à 23 heures vendredi après que le Parti National au Gouvernement ait appliqué le couvre-feu, a fait au moins 7 morts et 20 blessés.
Le Tribunal Electoral Suprême (TSE) a été la cause de la crise actuelle puisque mystérieusement, après que le système de décompte des bulletins soit tombé en panne, Hernández a rejoint et dépassé Salvador Nasralla, candidat de l’Alliance.
Par conséquent, la réponse des militaires a été de faire usage de leurs fusils d’assaut rouillés en tirant à balles réelles sur des civils qui, pou rune raison ou une autre, ne respectaient pas le couvre-feu.
Cela a provoqué la mort d’au moins 7 personnes et a fait 20 blessés dans des affrontements avec la Police et l’Armée. Sur plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit la terreur que l’Etat du Honduras a déchaînée en donnant le feu vert à la brutalité du vert olive.
Nasralla a publié sur Facebook une vidéo sur laquelle il regrette ce qui s’est produit pendant les premières heures du couvre-feu. Le président élu du Honduras a dit : « Je condamne la répression que subit le peuple hondurien à cause du coup d’Etat qui a été fait il y a 3 heures par le président, candidat illégal à sa réélection et chef des forces armées Juan Hernández qui a perdu les élections au Honduras dimanche. »
Selon les défenseurs des droits de l’homme, après l’instauration du couvre-feu, plus de 40 personnes ont été arrêtées à Tegucigalpa. Certaines ont été remises au poste de police au « Core 7 » où des militaires sont venus et où des policiers ont refusé de leur donner des informations.
En plus, peu de temps après la début du couvre-feu, dans cette même ville, des agents de la Police Militaire ont commencé à déloger des voisins du Honduras Résidentiel en tuant une jeune de 19 ans.
Il s’agit de la jeune militante du Parti Liberté et Refondation Kimberly Duarte, qui était sortie pour dire à son frère qu’il y avait un couvre-feu et qui a été touchée par une balle.
Il faut souligner que cet événement a eu un impact international. En effet, le président de la Bolivie, Evo Morales, a déjà remis en question l’Organisation des Etats Américains (OEA) pour ne pas avoir agi comme elle l’a fait dans le conflit médiatique au Venezuela.
« Presque une semaine après les élections au Honduras, pourquoi les Etats-Unis et l’ OEA gardent-ils un silence complice à propos des élections au Honduras et de al mort de citoyens ? La démocratie est en danger dans un pays frère @Almagro_OEA2015 et compagnie non seulement ne se prononcent pas mais semblent regarder ailleurs, » a dit le Président sur Twitter.
La presse traditionnelle a gardé le silence. En effet, un journal national a eu le culot de publier que « le calme revient au Honduras après le vandalisme et la violence » sans mentionner la terreur militaire.
traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos