Un PC-zombie est un PC qui a - généralement « à l insu de son plein gré » - téléchargé ce qui, en langage informatique est appelé un « botnet » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Botnet ) (il a pu être véhiculé par des mail, des sites consultés, des logiciels téléchargés...) . Ce botnet permet de mettre le PC-zombie à la disposition du possesseur du botnet, qui l’utilise alors selon son bon-vouloir. On parle alors aussi d’un PC-esclave et d’un serveur-maître.
C’est ainsi qu’ont opéré les ANONYMOUS, en représailles aux poursuites déclenchées par des banques et autres organismes contre Wikileaks, utilisant 30 000 PC pour lancer des attaques DDoS (Déni de services distribué) contre les sites de celles-ci (30 000 PC qui se connectent tous au même moment font tomber les sites). Cette guerrilla fut baptisé "Opération Payback" ou "Opération Riposte" http://news.netcraft.com/archives/2010/12/08/mastercard-attacked-by-voluntary-botnet-after-wikileaks-decision.html
Grâce au botnet baptisé LOIC (Low Orbit Ion Cannon) (http://fr.wikipedia.org/wiki/LOIC)
Le Monde Informatique titre : WikiLeaks : 30 000 PC zombies pour attaquer PayPal et MasterCard
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-wikileaks-30-000-pc-zombies-pour-attaquer-paypal-et-mastercard-32371.html
Les Echos : Les partisans de Wikileaks multiplient les cyber-attaques http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/020993773772.htm."
Un commentaire trouvé sur ce site : http://blog.emceebeulogue.fr/post/2010/12/03/Wikileaks-%3A-les-fuites-qui-font-couler-beaucoup-d%E2%80%99encre
conduit à la prudence et à la circonspection avant de choisir d’obéir au conseil donné par le site Libertés Internet :
« TOI AUSSI PARTICIPE A LA CYBERGUERILLA CONTRE LES FORCES DU MAL QUI S’EN PRENNENT A WIKILEAKS »
Libertés Internet cite un article du journal Le Monde pour dire en détails comment il faut s’y prendre : http://www.lemonde.fr/documents-wikileaks/article/2010/12/09/loic-l-outil-cle-en-main-de-l-operation-riposte_1451405_1446239.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour
Le commentaire :
WIKILEAKS, THE PIRATE BAY, et LES ANONYMOUS
WIKILEAKS. Julian Assange : "Cet Australien de 39 ans, ancien hacker, a lancé son « bébé » en 2006 avec « des dissidents chinois, des journalistes, des mathématiciens et des techniciens en provenance des Etats-Unis, de Taiwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud. L’objectif à l’époque était de développer un Wikipedia non censurable, pour la fuite et l’analyse de masse de documents ».
La section « A propos » de la première version du site, aujourd’hui disparue, ajoute que « [le premier objectif de Wikileaks] est d’ exposer les régimes oppressifs en Asie, de l’ancien bloc soviétique, de l’Afrique sub-saharienne et du Moyen Orient ».
Tout l’article : http://www.01net.com/editorial/524146/qui-se-cache-derriere-wikileaks/
THE PIRATE BAY a hébergé WIKILEAKS jusqu’ au moment où la perte d’immunité parlementaire du PARTI PIRATE en Suède ne le lui permettait plus.
"The Pirate Bay et Wikileaks sont perquisitionnés" :
http://www.clubic.com/the-pirate-bay/actualite-363244-pirate-bay-wikileaks-perquisitionnes.html
Wikileaks y Pirate Bay no tendrán inmunidad parlamentaria
http://www.libertaddigital.com/internet/wikileaks-y-pirate-bay-no-tendran-inmunidad-parlamentaria-1276402330/
LES ANONYMOUS.
"ils mènent depuis plusieurs jours des attaques contre les institutions et les entreprises qu’ils jugent opposées à WikiLeaks, "
http://www.lejdd.fr/Medias/Internet/Actualite/Les-activistes-pro-WikiLeaks-Anonymous-changent-de-strategie-241397/
LES ANONYMOUS ont lancé avec THE PIRATE BAY en IRAN, en 2009, le "PARTI VERT", en opposition au président actuel. (Révolution de couleur à la mode USA ?)
"Anonymous, together with The Pirate Bay, launched an Iranian Green Party" : http://en.wikipedia.org/wiki/Anonymous_%28group%29
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Faisons l’hypothèse que j’ai téléchargé un Botnet et que mon ordinateur et ma connexion ont été utilisés pour rendre quelques temps indisponible (ça ne va pas au-delà ) le site d’une secte puissante. Là , même si je ne le sais pas, je n’y vois pas d’inconvénient.
Mais si - en admettant que j’ai âme et conscience - je ne partage pas « en mon âme et conscience », après un examen minutieux d’informations contradictoires et un dialogue approfondi avec moi-même, le bien-fondé de l’attaque suivante… ?
Supposons, par exemple, que je trouve malencontreux que mon ordinateur soit un des nombreux ordinateurs qui pourraient faire tomber le site de « Reopen », (l’association qui cherche à en savoir davantage sur le 11 Septembre), parce que Julien Assange est « constamment contrarié de voir que des gens se laissent distraire par de fausses conspirations comme celle du 11 Septembre, alors que tout autour de nous, nous apportons des preuves de conspirations réelles, pour la guerre ou des fraudes financières massives. » et que les ANONYMOUS souhaitent défendre ce point de vue ? (http://www.reopen911.info/News/2010/08/02/le-fondateur-de-wikileaks-julian-assange-est-%C2%AB-ennuye-%C2%BB-par-la-verite-sur-le-11-septembre/).
Ou bien que le botnet serve à rendre la page web de la nouvelle présidente brésilienne, Dilma Roussef, indisponible pendant 5 heures comme cela s’est produit le 3 Janvier 2011 ? (http://www.aporrea.org/internacionales/n172374.html)
Pas sûr que je sois d’accord…
Que faire, alors ?
Supprimer le botnet n’a pas l’air à la portée de tous, contrairement à son installation. Savoir s’il est encore utilisé, et à quoi, non plus... (http://www.zdnet.fr/actualites/wikileaks-comment-sont-menees-les-attaques-de-l-operation-riposte-et-pourquoi-elles-ont-cesse-39756735.htm)
Il est donc à espérer qu’un site pourra titrer, même en tutoyant paternellement l’internaute :
« TOI AUSSI, ENLàˆVE MAINTENANT FACILEMENT LE BOTNET DES ANONYMOUS » !