RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Haïti : Les États-Unis prennent le commandement militaire de l’occupation, le Brésil envoie des armes pour réprimer

Obama envoie 10 000 soldats pour assumer le commandement direct de l’occupation militaire. Le Brésil envoie les armes létales (des machettes, des bombes de gaz lacrymogène et des armes avec balles de gomme) pour "appuyer les troupes". Le ministre de la Défense du Brésil : l’occupation devra durer "au moins cinq ans de plus".

Aux soldats de l’ONU qui occupent militairement Haïti, s’ajouteront encore 10 000 soldats de l’infanterie navale. Avec cela, le contingent militaire nord-américain va surpasser en nombre les "casques bleus" de l’ONU qui sont près de 6 700.

Malgré qu’il déclare formellement que le Brésil sera toujours en charge du commandement de la Minustah (la mission de l’ONU pour Haïti) un mémorandum signé avec les États-Unis, établit que les marines nord-américains ne se soumettront à aucun contrôle qui ne provient pas de leur propre pays. Ou bien, dans la pratique les États-Unis prennent le contrôle de l’occupation militaire d’Haïti.

L’intervention directe des forces armées nord-américaines, montre clairement la charge de subordonné assigné aux troupes de l’ONU. Après être arrivé, les États-Unis ont pris le contrôle de l’aéroport de Port-au-Prince, en empêchant jusqu’à l’atterrissage d’avions du Brésil. Avec l’envoi de 10 000 soldats des États-Unis, les "casques bleus" de l’ONU se convertiront en à peine une force auxiliaire.

Dans l’après-midi du 16 janvier, la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton, a défendu que le parlement haïtien octroyait une plus grande autorité au président Preval : " Un décret donnerait au gouvernement une énorme autorité, qui en pratique nous serait déléguée" , a-t-elle affirmé dans un entretien avec le New York Times. Dans ce décret il y aurait le pouvoir de décréter un couvre-feu. Face à la menace d’une stabilité politique et sociale dans le pays, à cause de la calamité, les États-Unis écartent les intermédiaires et se résolvent à assumer directement le contrôle de la situation.

La répression

Alors qu’il n’est toujours pas possible de compter le nombre total de morts causés par le tremblement de terre, les forces d’occupation se préparent à réprimer de possibles protestations populaires. Tandis que la majorité de la population attend une aide médicale et humanitaire qui n’arrive jamais, le Brésil envoie vers Haïti une cargaison étrange. Conformément au ministre de la Défense, Nelson Jobim, le gouvernement Lula envoie des armes létales, comme armes tirant des balles de gomme, des grandes lacrymogènes et des machettes pour "appuyer les troupes" .

http://www.primitivi.org/spip.php?article194

URL de cet article 9849
   
ESPAGNE : un livre en plein dans le mille
Vladimir MARCIAC
Jean Ortiz a publié 90 articles sur le site Le Grand Soir. Son style impeccable, son cœur à fleur de clavier, son intelligence servant sa remarquable connaissance des dossiers qu’il traite, son humour, sa fougue, sa fidélité aux siens, c’est-à-dire aux guérilleros espagnols que le monde a laissé se faire écraser par un dictateur fasciste, le font apprécier par nos lecteurs (nos compteurs de lecture le disent). Il a en poche une carte du PCF qui rend imparfaitement compte de ce qu’est pour (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Dire que l’on ne se soucie pas de la protection de la vie privée parce qu’on n’a rien à cacher équivaut à dire que l’on ne se soucie pas de la liberté d’expression parce qu’on n’a rien à dire. » - Edward Snowden

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.