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François, Carla et François.

Il semblerait qu’il y ait une rumeur favorable à Carla Bruni, qui aurait traité Hollande de pingouin dans une chanson. « Parce qu’il a été mal élevé, parce qu’il ne lui a pas fait de baise-main ». Au moment où elle quittait l’Elysée…

Et tous ceux que Hollande rend dingues vont trouver ça choupinet. On le traite de pingouin !

Heu…

Il ne faudrait tout de même pas oublier que Mme Bruni -Sarkozy au moment où elle quitte l’Elysée est l’épouse d’un président de la république qui est soupçonné d’avoir été élu à la suite d’une magouille fric-frac, un certain Kadhafi lui ayant payé une bonne partie de ses frais pour enfumer la population. En fait, il n’aurait jamais dû, légalement, être élu.

Il ne faudrait pas oublier que le dit Sarkozy a plongé la France dans une dette abyssale, en donnant par-dessus le marché des leçons à tout le monde.

Qu’il a engagé la France dans une guerre en Libye qui a fini en massacre sodomite de son ex-pote Kadhafi.

Que le dit Sarkozy est un agent CIA gratiné qui a continué la vente de sa patrie aux lobbys américains.

Bref, s’il avait fallu le reconduire à sa sortie de l’Elysée c’eût été pour le mettre dans un panier à salade.

A mon avis, Hollande, flanqué de sa maîtresse Trierweiler, a été plus que courtois, je dirai même complaisant.

Il n’a pas fait de baise-main.

Mais il n’y a que les Français qu’il baise admirablement. De la main aux orteils sans oublier leur compte en banque…

Et puis il avait la tête ailleurs. Il se disait « Comment vais-je pouvoir faire mieux que celui-là pour être très rapidement un ennemi de ma patrie ? »

Et il faut reconnaître qu’il y arrive très bien.

Je finis sur une petite dernière. Le pape est jésuite. Très choupinet. Mais c’est justement la caractéristique de l’ordre : ils sont choupinets et sympas. Très soft power. Main de fer dans un gant de velours, disait-on autrefois. C’est cet ordre merveilleux qui avait mis au point ce qu’on appelle la casuistique. La pureté d’intention. Quand on commet un péché, est-ce un péché si se cache, derrière ce péché, une bonne intention ? Ainsi, si, en Thaïlande on a recours aux services d’un bambin, est-ce un péché puisqu’on fait vivre sa famille ?

On nous dit que ce pape est le pape des pauvres. Pas des pauvres d’esprit, j’espère. Personne, en tout cas, n’omet de remarquer qu’une grand partie de géo-stratégie se joue pour FRICLAND, le gouvernement mondial, en Amérique du Sud et que François, Dieu nous préserve de ce prénom qui va de traître en mollasson, n’est quand même pas très favorable à la gauche sud-américaine. Son ordre est quand même celui qui favorise l’alliance pas très gaie du « sabre et du goupillon ». Pour lui, les femmes ont une âme, mais tout juste, et sont, puisque sorties de la côte d’Adam, un bas morceau qui doit se soumettre. Ne parlons pas des homosexuels qu’il traite de lasagnes sataniques.

Mais attendons !

Il vient à peine d’être élu.

Qu’en pense la Morgan Chase ?

Va-t-il s’occuper des pauvres, en organisant des messes, et laisser les riches mener leur train ?

Les lingots d’or du Vatican vont-ils pouvoir tranquillement transiter chez Merkel ?

Ah oui ! Une petite histoire.

Un jésuite arrive à Rome et demande à un bénédictin où est le Vatican. Le bénédictin lui répond :

 Vous ne trouverez pas. C’est tout droit !

Bon week-end !

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Histoire et Mystifications. - Comment l’Histoire est fabriquée et enseignée...
Michael PARENTI
Analyste politique progressiste de tout premier plan aux États-Unis, Michael PARENTI, docteur en Sciences Politiques de l’Université de Yale, est un auteur et conférencier de renommée internationale. Il a publié plus de 250 articles et 17 livres. Ses écrits sont diffusés dans des périodiques populaires aussi bien que dans des revues savantes, et ses textes engagés l’ont été dans des journaux tels que le New York Times et le Los Angeles Times. Ses livres et ses conférences, informatives et (…)
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"Tout le savoir-faire de la politique conservatrice du 20ème siècle est déployé pour permettre à la richesse de convaincre la pauvreté d’user de sa liberté politique pour maintenir la richesse au pouvoir."

Aneurin Bevan (1897-1960)

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