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Face à la crise financière globale, une renaissance des forces de gauche ?

Après la disparition de l’Union Soviétique et du camp socialiste européen, l’unipolarité s’est emparée du monde et les forces progressistes de gauche ont peu à peu disparu du devant de la scène. Cela aurait pu paraître impossible au siècle dernier, au moins avant 1985, mais il n’y a que cinq pays qui ont réussi à survivre au désastre : en Asie, la Chine, le Viêt-Nam, le Laos et la Corée du Nord ; en Amérique latine, Cuba qui va prochainement fêter le cinquantième anniversaire de la victoire de la Révolution.

A l’heure actuelle, face à la crise financière et économique que traversent les pays développés, et en particulier les États-Unis, et en tenant compte des changements politiques qui se sont effectués dans plusieurs pays du continent américain et des Caraïbes, on peut affirmer que l’on assiste à une renaissance des forces de gauche.

A Sao Paulo, il y a quelques semaines, 66 partis communistes ou ouvriers de la planète ont participé à une réunion pour déterminer les objectifs et les orientations à suivre dans le futur.

Dans son message de bienvenue à ce Forum, le Président Luis Inácio Lula da Silva a reconnu l’importance de la lutte que livrent ces parti en défense des travailleurs et des plus pauvres, afin d’éradiquer la faim et les inégalités mais aussi afin d’arriver à édifier un nouvel ordre économique mondial.

Lula a insisté sur le fait qu’ « il n’y aura une vraie solidarité que si elle a un caractère internationaliste et universel, concernant toute l’humanité ». Il a rappelé que « les moments de crise sont également chargés d’opportunités dont nous devons savoir profiter pour sauver les valeurs de la solidarité, de l’égalité et de la justice ».

Quelques jours avant la réunion, le secrétaire des Relations Internationales du Parti Communiste brésilien avait déclaré à l’Agence France Presse que « cette crise a de très durs effets sur les travailleurs et les pauvres de la planète. Elle crée les conditions pour
dénoncer le système capitaliste et pour présenter des alternatives ».

D’autre part, le dirigeant du parti Communiste britannique, Robert Griffiths, a affirmé : « On nous a promis un monde de paix et de prospérité après l’effondrement du communisme mais ce n’est pas ce que nous observons. »

Les communistes des États-Unis ont proclamé que « Marx avait raison ». En même temps, de nombreux partis de gauche plaident pour l’unité et la recherche d’initiatives communes à propos de la crise. « C’est le moment d’unir nos forces », proclament-t-ils.

« Nous sommes en face de la crise d’un modèle néo-libéral qui a agi sur toutes les structures du pouvoir et de la production au cours des trente dernières années », ont affirmé les participants de la réunion de Sao Paolo.

Le secrétaire général du parti communiste d’Argentine, Patricio Etchegaray, a convoqué les communistes et les révolutionnaires du monde entier à rendre hommage à la Révolution Cubaine pour son cinquantième anniversaire. Il a insisté sur le fait que par les efforts qu’elle réalise pour construire la première société socialiste sur ce continent
malgré le blocus et les agressions du gouvernement des États-Unis, cette île est un symbole de la résistance et de l’indépendance La réunion effectuée au Brésil à propos de la crise financière globale actuelle a mis en évidence les limites du système capitaliste et confirmé la validité et l’actualité de la théorie Marxiste-Léniniste.

L’échec du néo-libéralisme se trouve actuellement démontré et l’option socialiste apparaît donc comme un futur viable pour l’humanité. A ce propos, Lula a déclaré que « il n’y aura un futur soutenable que lorsque les vies de 855 millions d’habitants de cette planète ne seront plus menacées par la faim ».

La réunion de Sao Paulo a établi les bases sur lesquelles il est possible de projeter des alternatives viables pour faire face aux graves problèmes dans lesquels se débattent les dépossédés du monde entier.

(Marcos Alfonso)

www.cubainfo.ain.cu

Tà­tulo en español :

Ante la crisis financiera global, ¿reverdecen las izquierdas ?

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