RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Etats-Unis contre Julian Assange : Comptes-rendus des audiences - JOUR 12 (23 septembre 2020)

  • L’accusation attaque le diagnostic du spectre autistique d’Assange
  • Le premier témoin de l’accusation
  • Témoignage de Dr. Quinton Deeley
  • Témoignage de Seena Fazel

Compte-rendu de Craig Murray

Mercredi, le piège s’est refermé, car le juge Baraitser a insisté sur le fait que les témoins doivent conclure la semaine prochaine, et qu’aucun temps ne sera accordé pour la préparation des plaidoiries finales, qui doivent être entendues le lundi suivant. Ceci a amené la défense à se rapprocher le plus possible d’une protestation, soulignant qu’elle n’a toujours pas abordé le nouvel acte d’accusation remplaçant, et que le juge a refusé leur demande d’ajournement avant le début de l’audition des témoins, pour leur donner le temps de le faire.

Edward Fitzgerald QC pour la défense a également souligné qu’il y avait eu de nombreux témoins dont les témoignages devaient être pris en compte, et que les conclusions écrites finales devaient être préparées physiquement en se référant aux transcriptions et autres pièces du procès. Baraitser a répondu que la défense lui avait donné 200 pages de plaidoirie d’ouverture et qu’elle ne voyait pas pourquoi il en faudrait davantage. Fitzgerald, qui est un gentleman de la vieille école dans le sens le plus sympathique du terme, s’est efforcé d’exprimer son étonnement de voir que toutes les preuves depuis les plaidoiries d’ouverture pouvaient être rejetées comme inutiles et sans effet.

Je crains que dans tout Londres, une pluie très forte ne tombe maintenant sur ceux qui, pendant toute une vie, ont travaillé au sein d’institutions de démocratie libérale qui, au moins largement et habituellement, fonctionnaient dans le cadre de la gouvernance de leurs propres principes professés. Dès le premier jour, il m’est apparu clairement que je suis en train de suivre une mascarade. Je ne suis pas du tout choqué que Baraitser pense que seuls les arguments d’ouverture écrits ont une une importance quelconque. Je vous ai rapporté à maintes reprises que, lorsque des décisions doivent être rendues, elle les a présentées au tribunal sous forme pré-écrite, avant d’entendre les arguments qui lui sont présentés.

Je suis convaincu que la décision finale a déjà été prise dans cette affaire avant même que les plaidoiries ne soient entendues.

Le plan du gouvernement américain a toujours été de limiter les informations disponibles au public et de limiter l’accès du public plus large aux informations disponibles. Nous avons ainsi vu les restrictions extrêmes imposées à l’accès physique et vidéo. La complicité des grands médias a fait en sorte que ceux d’entre nous qui savent ce qui se passe sont très peu nombreux dans la population en général.

Même mon blog n’a jamais fait l’objet d’une bannissement aussi systématique par Twitter et de Facebook qu’aujourd’hui. Normalement, environ 50 % des lecteurs de mon blog viennent de Twitter et 40 % de Facebook. Pendant le procès, c’était 3% de Twitter et 9% de Facebook. C’est une baisse de 90 % à 12 %. Lors des audiences de février, Facebook et Twitter m’envoyaient à eux deux plus de 200 000 lecteurs par jour. Maintenant, ils m’envoient 3 000 lecteurs par jour. En clair, c’est beaucoup moins que ce que je reçois d’eux en temps normal. C’est la nature insidieuse de cette censure qui est particulièrement sinistre - les gens croient qu’ils ont réussi à partager mes articles sur Twitter et Facebook, alors que ces sociétés leur cachent qu’en réalité, ils ne sont visibles par personne. Ma propre famille n’a pas été informée de mes articles sur ces deux plateformes.

Le gouvernement américain a répondu à la déclaration de Baraitser avec enthousiasme en suggérant que les plaidoiries finales ne devaient pas être entendues. Ils devraient simplement être soumis par écrit, peut-être une semaine après les derniers témoins. Baraitser semblait désireux d’être d’accord avec cette proposition. Une décision est attendue aujourd’hui. Permettez-moi d’ajouter qu’il y a deux jours, j’ai remarqué que la défense avait vraiment raté un moment important pour lui tenir tête, lorsque la direction prise par son passage en force est devenue évidente. Il semble à ce stade qu’en raison des concessions déjà faites par la défense, Noam Chomsky soit l’un des témoins que nous n’entendrons pas maintenant.

Je crains de ne pas pouvoir vous donner un compte rendu substantiel des témoins de mercredi. J’ai décidé que les détails intimes de l’histoire médicale et de l’état de santé de Julian ne devaient pas faire l’objet d’une exposition publique. Je sais que je ne peux pas revenir sur ce que d’autres ont publié - et le tribunal va examiner les demandes de la presse concernant l’ensemble du dossier médical qui lui a été soumis. Mais je dois faire ce que je crois être juste.

Je dirai que pour la défense, le Dr Quinton Deeley a comparu. Le Dr Deeley est maître de conférences en comportement social et neurodéveloppement à l’Institut de psychiatrie, de psychologie et de neurosciences (IOPPN) du King’s College de Londres et consultant en neuropsychiatrie à l’Unité nationale de l’autisme. Il est co-auteur du rapport du Royal College sur la gestion de l’autisme.

Le Dr Deeley, après avoir supervisé le test standard et une consultation approfondie de Julian Assange et retracé les antécédents, a établi un diagnostic clair qui englobe le syndrome d’Asperger. Il a décrit Julian comme un autiste de haut niveau. Puis on a assisté à l’habituelle démonstration scandaleuse de James Lewis QC, qui a tenté de séparer le diagnostic point par point et a utilisé des tactiques telles que "eh bien, vous ne me regardez pas dans les yeux, alors cela vous rend autiste". Il l’a vraiment fait. Je n’invente rien.

Je devrais en dire plus sur Lewis, qui est un personnage étrange. Très affable en privé, il adopte une agressivité de mauvais goût et impolie lors d’un contre-interrogatoire qui semble vraiment très inhabituel. Il adopte des postures particulières. Après avoir posé des questions agressives, il prend des poses de pugilat théâtrales. Par exemple, il met les bras en position d’akimbo, sort le menton et se relève jusqu’à ce que ses talons décollent du sol, tout en regardant la salle d’audience en apparence triomphante, son regard s’arrêtant de temps en temps pour fixer celui du juge. Ces gestes sont presque toujours accompagnés par le rejet d’un ou des deux pans de sa veste.

Je pense qu’il s’agit d’une sorte de signale alpha-mâle inconscient, que tous ces psychiatres autour pourraient relier à son petit gabarit. Il s’agit d’un comportement d’exhibition mais qui n’est pas vraiment très réussi. Lewis s’est étoffé pendant le confinement et ressemble de façon frappante à un matelot de chœur dans une production de l’opéra comique HMS Pinafore dans une ville de province.

J’ai une grande envie de vous donner des détails sur le contre-interrogatoire parce que Deeley a superbement géré Lewis, en donnant des réponses calmes et raisonnées et en ne concédant rien aux tentatives maladroites de Lewis de démolir son diagnostic. Lewis a effectivement fait valoir que les réalisations de Julian seraient impossibles avec de l’autisme, alors que Deeley n’était pas d’accord. Mais il n’y a pas moyen de le redire sans entrer dans la discussion des détails médicaux que je ne souhaite pas donner. Je vous dirai cependant que John, le père de Julian, m’a dit que Julian savait depuis longtemps qu’il était atteint du syndrome d’Asperger et qu’il en parle volontiers.

Le deuxième psychiatre, mercredi, le Dr Seena Fazel, professeur de psychiatrie légale à l’université d’Oxford, a été le premier témoin de l’accusation que nous avons entendu. Il m’a semblé être un homme honnête et consciencieux et a fait valoir des arguments raisonnables. Il y avait beaucoup de points communs entre le professeur Fazel et les psychiatres de la défense, et je pense qu’il est juste de dire que son principal argument était que l’état médical futur de Julian dépendrait grandement des conditions dans lesquelles il était détenu en ce qui concerne l’isolement, et de l’espoir ou du désespoir dépendant de ses perspectives d’avenir.

Ici, Lewis tenait à brosser un tableau idyllique. Comme toujours, il s’est appuyé sur la déclaration sous serment du procureur adjoint américain Gordon Kromberg, qui a décrit ce camp de vacances qu’est la prison de sécurité maximale ADX à Florence, Colorado, où l’accusation dit que Julian sera probablement incarcéré sur condamnation.

Vous vous souviendrez que cette prison a été décrite comme un "enfer sur terre" et un "destin pire que la mort" par son propre directeur. Lewis a invité le professeur Fazel à convenir que ce régime ne causerait pas de problèmes médicaux à Julian, et à son crédit le professeur Fazel, bien qu’étant un témoin de l’accusation, a refusé d’être utilisé de cette manière, disant qu’il serait nécessaire de découvrir combien des affirmations de Kromberg étaient vraies en pratique, et quelle était la qualité de cette disposition. Fazel n’était pas disposé à accepter les mensonges concernant cet établissement tristement célèbre.

Lewis a été malhonnête car il sait, et l’accusation l’a reconnu, que si Julian était condamné, il serait très probablement maintenu dans le bloc H de l’ADX sous "Mesures administratives spéciales". S’il avait lu quelques paragraphes de plus de la déclaration sous serment de Kromberg, il serait arrivé au régime sous lequel Julian serait détenu :

Soyons donc clairs sur ce point. William Barr décide qui est soumis à ce régime et quand il peut être amélioré. Pendant au moins les douze premiers mois, vous êtes en isolement, enfermé dans votre cellule, et vous n’êtes autorisé à sortir que trois fois par semaine, juste pour prendre une douche. Vous n’êtes pas autorisé à recevoir des visites et à seulement deux appels téléphoniques par mois. Au bout de douze mois, la situation peut être améliorée - et nous entendrons des témoignages à ce sujet, c’est rare - en autorisant trois coups de téléphone par mois et une brève sortie de cellule cinq fois par semaine pour faire de l’exercice, toujours dans un isolement absolu. Nous avons entendu des témoignages selon lesquels cette période d’exercice se situe généralement autour de 3 heures du matin. Après un nombre indéterminé d’années, vous pouvez, ou non, être autorisé à rencontrer un autre être humain.

Derrière le mépris glacial de Baraitser, derrière les postures théâtrales de Lewis, cet enfer sur Terre est ce que ces gens ont l’intention de faire subir à Julian. Ils discutent calmement de la façon dont cela le tuera définitivement, en sachant parfaitement qu’il serait un mort-vivant dans tous les cas. Je suis assis dans la galerie publique, perché à deux mètres au-dessus d’eux, et j’observe l’interaction des personnages de cette mascarade, tandis que les avocats empilent leurs liasses de papiers ou fixent leur ordinateur portable, tandis que Lewis et Fitzgerald échangent des plaisanteries, tandis que les aimables employés de bureau essaient de faire fonctionner les systèmes informatiques, et mon esprit nage dans l’incrédulité horrifiée. Ils discutent du sort de mon ami, un sort aussi horrible que celui des milliers de personnes qui, pendant plus de 500 ans, ont été traînées ici même et pendues dehors. Ils discutent et travaillent tous comme si tout cela était normale dans une société civilisée.

Puis je retourne dans ma chambre d’hôtel, je rédige tout et je le publie. Les gouvernements qui détruisent Julian ont, par l’intermédiaire de leurs agences, poussé les grandes entreprises qui contrôlent maintenant les principaux points d’accès à Internet, à faire en sorte que mon récit douloureux et affligé soit vu par très peu de gens. Mes cris de douleur et d’horreur sont étouffés par d’épais murs rembourrés. Nous sommes tous enfermés.

Craig Murray

https://www.craigmurray.org.uk/archives/2020/09/your-man-in-the-public-gallery-assange-hearing-day-16/


L’accusation attaque le diagnostic du spectre autistique d’Assange

Aujourd’hui, le Dr Quinton Deeley, psychiatre du National Health Service spécialisé dans l’autisme, le TDAH et autres problèmes de santé mentale, a pris la parole pour discuter du diagnostic du syndrome d’Asperger, un trouble du spectre autistique (TSA), de Julian Assange. Le Dr Deeley a interrogé Assange à plusieurs reprises sur une période de plusieurs mois, et il s’est entretenu avec la partenaire, la mère et les amis d’Assange pour corroborer ses conclusions et préparer un rapport. Le Dr Deeley a également approuvé ce que le Dr Kopelman a déclaré hier, à savoir qu’Assange serait un "risque élevé" de suicide si son extradition était ordonnée.

Le Dr Deeley a expliqué qu’Assange avait passé deux tests "ADOS" qui ont conduit à son diagnostic, et qu’il avait observé une "rumination obsessionnelle" et une "rigidité de la pensée", symptômes typiques des TSA. Lors d’un bref interrogatoire de la défense, le Dr Deeley a également parlé du taux élevé de suicides en isolement et des dangers d’isoler Assange dans les prisons britanniques et américaines.

L’accusation a ensuite passé la quasi-totalité de son contre-interrogatoire à remettre en question ce diagnostic, attaquant les conclusions et l’impartialité du Dr Deeley.

Le procureur James Lewis a laissé entendre que le fait qu’Assange ait animé une émission d’entretiens télévisés, écrit des livres et des articles, et prononcé des discours indique sa sociabilité et contredit le diagnostic du syndrome d’Asperger. Lewis a même fait passer une vidéo d’Assange s’exprimant au Frontline Club en 2010 par Skype, répondant à des questions sur les communiqués de WikiLeaks, rédigeant pour protéger les informateurs et s’associant avec d’autres organisations médiatiques.

Le Dr Deeley a rejeté l’idée que ces activités contredisent le moindre diagnostic. Au contraire, elles montrent M. Assange dans sa zone de confort, a-t-il dit, en parlant longuement de questions auxquelles il s’intéresse et dont il a une connaissance approfondie dans un cadre bien défini. Dans ces entretiens et séances de questions-réponses, M. Assange est un "expert en la matière" et connaît les attentes en matière de format, de sorte qu’il n’a pas à faire attention à l’étiquette sociale ou à faire la conversation.

Lewis a déclaré que le fait qu’Assange ait la garde exclusive d’un enfant était "incompatible" avec le diagnostic, suggérant qu’"aucun tribunal" n’accorderait la garde à quelqu’un qui a "des difficultés à développer des relations avec ses pairs". Il a également déclaré que les personnes autistes "manquent d’empathie", et sa mère l’a décrit comme un "père extraordinairement désintéressé", suggérant qu’elles sont également "incohérentes".

Le Dr. Deeley a également rejeté cette idée, en disant que les personnes autistes peuvent être des parents, et qu’il n’est pas inhabituel pour eux d’être "dévoués, avec des principes", et d’être animés par l’idée de la souffrance en général.

Lewis a mis en doute l’impartialité du Dr Deeley, demandant s’il essayait d’"excuser" un comportement ou de confirmer un diagnostic. Le Dr Deeley a déclaré qu’il donnait un résumé complet, et qu’en cherchant à se focaliser sur un seul élément, on ne pouvait pas avoir une vue d’ensemble de la situation. Lewis a dit que le Dr Deeley lui-même regardait souvent le plafond lorsqu’il donnait des réponses au tribunal, plutôt que de faire un contact visuel, insinuant que le contact visuel n’est pas pertinent pour un diagnostic et disant même "nous faisons tous cela". Le Dr. Deeley a semblé surpris, disant qu’il ne pensait pas obtenir un score élevé à un test ADOS (ce qui signifie qu’il ne serait pas trouvé sur le spectre autistique), qu’il présentait à la défense, au juge, à l’accusation ; le contact visuel seul n’est pas un indicateur définitif.

Lors du réexamen final de la défense, le Dr. Deeley a confirmé sa corroboration du diagnostic. "Il est clair pour moi que Julian Assange fait partie du spectre autistique", a-t-il déclaré.

Le premier témoin de l’accusation, Seena Fazel

L’accusation a appelé son premier témoin cet après-midi, car des problèmes de calendrier ont perturbé la liste des témoins de la défense qui se poursuivra demain. L’accusation a appelé Seena Fazel, professeur de psychiatrie légale à l’Université d’Oxford, spécialisée dans les suicides en prison. Fazel a interviewé Assange cet été, notamment après ce que les médecins s’accordent à dire être sa période de dépression la plus grave, à la fin de 2019.

Fazel a témoigné qu’il a trouvé Assange "modérément déprimé", mais il accepte qu’il ait été "gravement déprimé" à la fin de 2019 et qu’il ait été traité avec des médicaments, et que l’intensité de la dépression d’Assange est "épisodique" et susceptible de fluctuer en fonction de sa situation. Cependant, il dit ne pas trouver la capacité mentale d’Assange telle qu’il est incapable de gérer son propre risque suicidaire.

M. Fazel a reconnu qu’Assange avait des "traits de type autiste" mais qu’il se situerait dans la partie la plus atténuée du spectre autistique.

Lors du contre-interrogatoire de la défense, Fazel a concédé qu’il n’est pas un expert des prisons américaines, qui ont une population carcérale 6 à 7 fois plus importante. Cela signifie, selon la défense, qu’il n’a pas connaissance du centre de détention d’Alexandria où Assange serait détenu en détention préventive, ni du plein effet des mesures administratives spéciales (MAS) auxquelles il serait soumis, ni de la prison ADX Florence dans le Colorado, où Assange sera probablement envoyé après le procès s’il est condamné, et où les conditions des MAS ont été décrites par un ancien directeur comme une "version propre de l’enfer" et "impropre à l’habitation humaine". Des experts américains des prisons seront appelés à témoigner au sujet de ces installations, probablement dans le courant de la semaine.

A propos de l’isolement cellulaire et des longues peines de prison, M. Fazel a déclaré que "le désespoir est un facteur de risque important" pour le suicide, que le risque d’Assange augmente s’il sent qu’il a "de sombres perspectives".

Le procureur James Lewis a lu une longue liste d’équipements prétendument offerts dans l’établissement fédéral du Colorado, tels que des "télévisions de 13 pouces" et des "objets d’art et d’artisanat". La défense a noté que cette description ne s’applique pas à l’unité de logement H, où Assange sera détenu

https://assangedefense.org/live-blog-entry/day-12-september-23-2020-assangecase/

Traduction "tout ce que les médias ne vous raconteront pas" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

Etats-Unis contre Julian Assange : Comptes-rendus des audiences
URL de cet article 36499
   
Même Thème
L’Affaire Assange, histoire d’une persécution politique
Nils MELZER
L’affaire Assange, c’est l’histoire d’un homme persécuté et maltraité pour avoir révélé les sordides secrets des puissants, notamment les crimes de guerre, la torture et la corruption. C’est l’histoire d’un arbitraire judiciaire délibéré dans des démocraties occidentales qui tiennent par ailleurs à se présenter comme exemplaires en matière de droits de l’homme. C’est l’histoire d’une collusion délibérée des services de renseignement dans le dos des parlements nationaux et du (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Bon, j’imagine que vous ne pouvez tout de même pas tuer vos subordonnés"

seule réponse fournie par les élèves d’une école de commerce de Philadelphie
lorsque le professeur demanda à ses élèves de lui donner un exemple de
comportement repréhensible dans une entreprise.

Cité par Serge Halimi, dans le Monde Diplomatique de février 2005, page 2

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.