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Equateur, 15 octobre élection présidentielle. Vers une victoire de la gauche ? par Nelson F. Nuñez Vergara.







Rebelion.org, 30 septembre 2006.


Des élections générales vont se tenir le 15 octobre prochain en Equateur, et leurs résultats pourraient provoquer des changements politiques importants dans le pays, et avoir un effet appréciable dans la région. Dans les derniers sondages, les deux principaux candidats qui passeraient au deuxième tour sont Rafael Correa, de gauche (33%), et le social-démocrate León Roldós (22%). Selon les normes électorales, celui qui obtient plus de 40% des votes, et 10% de différence avec son rival le plus proche peut être déclaré vainqueur, et Correa est très près d’atteindre cet objectif.

Rafael Correa est un économiste formé dans les universités de Louvain, en Belgique, et de l’Illinois, aux Etats-Unis. Il représente un projet radical de gauche avec un discours anti-système. Ce n’est pas un « outsider », parce que lui et ses principaux collaborateurs ont été liés à la lutte des mouvements sociaux. Correa a été ministre de l’Economie du gouvernement d’Alfredo Palacios [le gouvernement actuel, depuis avril 2005, ndlr] et a démissionné à cause de désaccords. Un autre des hommes-clés est Alberto Acosta, un économiste respecté dans le milieu académique et aux solides relations avec le mouvement social et indigène. Il y a aussi le colonel à la retraite Jorge Brito, un spécialiste dans le renseignement, la doctrine et les stratégies de guerre - qui est l’expression d’un secteur nationaliste des Forces armées et qui s’est allié au mouvement indigène qui chassa du pouvoir le président Mahuad [janvier 2000, ndlr]. Ce furent justement ces personnalités qui insistèrent auprès des dirigeants indigènes à cette occasion, pour qu’ils ne soutiennent pas Lucio Guttiérrez [1] et ce sont de durs opposants tout comme Correa au gouvernement de Bush et à la politique nord-américaine dans la région. Correa fut explicite en signalant que « mon opinion personnelle est que Bush est une personne extrêmement limitée et rappelez-vous que je vivais aux Etats-Unis quand Bush a gagné la première élection, même à coup de fraude ».

- Lire l’ article http://risal.collectifs.net




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