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Élections aux Chambres d’agriculture 2007 : le projet de la Confédération paysanne - questions-réponses avec Régis Hochart, porte-parole national.








Confédération paysanne, 23 janvier 2007.


Mardi 23 janvier, avait lieu un CHAT en direct sur notre site avec Régis Hochart, porte-parole de la Confédération paysanne. Retrouvez l’intégralité des débats en cliquant ici


Extrait :

chomeuse (77) : Vous êtes pour des prix rémunérateurs, pourquoi pas ? Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’une bonne partie des français n’ont pas les moyens d’acheter des produits chers et font leur courses chez les discounts. Sans parler des fruits et légumes qui sont hors de prix pour les classes pauvres. Alors comment résoudre cette équation ?

Régis Hochart : Chaque consommateur participe au financement de la PAC. Les aides de la PAC visent à compenser les baisses de prix au producteur, organisées pour le profit de l’agro-industrie et la grande distribution. Exemple : un litre de lait est payé au producteur par l’industriel 0.28 euro et vendu 0.55 euro chez un discounter. On voit donc que le consommateur n’en bénéficie pas alors que 30 000 éleveurs laitiers ont disparu en 5 ans. Dans le même temps, Danone a augmenté ses profits de 22.3% au premier semestre 2006, et Auchan a progressé de 13.4% en 2005 par rapport à 2004. Les discounters sur ces produits de base ne font pas moins de marge que les autres distributeurs puisqu’il n’y a pas (ou très peu) de personnel (c’est vous qui faites le travail !) dans ces magasins.

Une étude récente a demontré que, pour les fruits et légumes, les prix étaient moins chers dans les marchés et chez les producteurs (vente directe) que dans les grandes surfaces, avec une qualité bien souvent supérieure.

Vous êtes-vous posé la question lorsque vous allez chez un discounter acheter un kg de pomme venant de Chine : quelle est la rémunération du paysan chinois ? Combien d’énergie dépensée ? Quels effets sur le réchauffement de la planète ? Et combien va-t-on vous demander pour réparer tous ces dégâts ?

Ce n’est pas en précarisant les producteurs qu’on répondra à la précarisation des autres membres de la société.

- Lire en ligne l’ intégralité : www.confederationpaysanne.fr




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Contrairement à Zola qui s’imposait des efforts cognitifs démentiels dans la préparation de ses romans, Pierre Lemaitre n’est pas un adepte compulsif de la consultation d’internet. Si ses oeuvres nous donnent un rendu de la société aussi saisissant c’est que, chez lui, le vraisemblable est plus puissant que le vrai. Comme aurait dit Flaubert, il ne s’écrit pas, pas plus qu’il n’écrit la société. Mais si on ne voit pas, à proprement parler, la société, on la sent partout. A l’heure ou de (…)
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Je l’ai invitée lors d’un prochain séjour à venir jouer avec l’orchestre de Paris et l’Ensemble orchestral de Paris.

Bertrand Delanoe
maire socialiste de Paris, Fév. 2005, en parlant de Condoleezza Rice

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