SUD éducation s’élève contre les Conseils de Discipline convoqués cette semaine alors que commencent les vacances scolaires.
Dès l’annonce de la nomination d’un nouveau ministre de l’Education Nationale, SUD éducation a sollicité une audience urgente concernant ces situations.
Nous réitérons notre demande auprès de M. Châtel de faire cesser les poursuites disciplinaires engagées contre nos collègues professeurs des écoles Erwan Redon à Marseille, Alain Réfalo dans l’académie de Toulouse et François De Lillo, responsable départemental de SUD éducation dans l’Ariège, membres du mouvement de désobéissance qui s’est développé depuis des mois contre la politique éducative de M Darcos dans le 1er degré. Ils sont convoqués les 7 juillet, 9 juillet et 10 juillet devant
un conseil de discipline. Alors qu’il s’agit d’actions militantes pour la défense du service public d’éducation, dans les trois cas l’administration se place sur le terrain des sanctions. Ces trois collègues très engagés dans leur métier risquent ainsi de perdre leur emploi.
La concomitance de ces annonces est manifestement l’effet des consignes ministérielles précédentes. C’est aussi le cas des sanctions financières et des menaces disciplinaires dont font l’objet de très nombreux collègues engagés dans ce mouvement, comme Bastien Cazals, interdit d’expression dans les médias et d’ores et déjà sous le coup de l’annonce d’un conseil de discipline.
L’abandon de toutes les sanctions serait un signal fort d’apaisement et de réouverture du dialogue en direction des personnels et des organisations syndicales qui les soutiennent.
La mobilisation est à l’ordre du jour : dès demain, 7 juillet, un large rassemblement est organisé à Marseille (9 h, en haut de la Canebière) en parallèle au conseil de discipline visant Erwan Redon.
SUD éducation Paris, le 6 juillet 2009