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Droit d’asile : drôle de victoire !, par Pierre Henry

Pierre HENRY est Directeur Général de France Terre d’Asile


Le ministre de l’Intérieur se félicite de la forte baisse de la demande d’asile en France lors du mois de janvier dernier.

Si cette forte baisse correspondait à une accalmie des différents conflits à travers le monde, nous nous en réjouirions avec lui.

Si cette forte baisse était liée à l’amélioration d’un contexte dans lequel tout un chacun pourrait faire valoir ses droits de façon juste et égalitaire, nous nous en réjouirions avec lui.

Mais tel n’est assurément pas le cas.

Il est tout de même consternant de lire dans le communiqué officiel de la place Beauvau que Nicolas Sarkozy se félicite de la réussite d’une politique d’asile dont les trois piliers, à savoir « la diminution du délai de traitement des demandes d’asile (OFPRA et CRR) ; la montée en puissance des procédures prioritaires et du dispositif "pays d’origine sûrs » ont été dénoncés par le Commissaire européen, Monsieur Gil-Robles, dans son récent rapport sur la situation des droits de l’Homme en France.

Il est permis de se demander si la précarisation ne devient pas un objectif en soi et la réduction des droits des plus démunis une promesse électorale.

Ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre !

http://www.france-terre-asile.org/


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La Guerre d’Espagne - Révolution et contre-révolution (1934-1939)
Burnett Bolloten
« La révolution espagnole fut la plus singulière des révolutions collectivistes du XXe siècle. C’est la seule révolution radicale et violente qui se soit produite dans un pays d’Europe de l’Ouest et la seule qui ait été, malgré l’hégémonie communiste croissante, véritablement pluraliste, animée par une multitude de forces, souvent concurrentes et hostiles. Incapable de s’opposer ouvertement à la révolution, la bourgeoisie s’adapta au nouveau régime dans l’espoir que le cours des événements (…)
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« Je pense que l’un des grands défis des Occidentaux, c’est d’être capables de mettre le curseur sur des forces politiques que l’on va considérer comme fréquentables, ou dont on va accepter qu’elles font partie de ce lot de forces politiques parmi lesquelles les Syriennes et les Syriens choisiront, le jour venu. Et je pense que oui, l’ex-Front al-Nosra [Al-Qaeda en Syrie - NDR] devrait faire partie des forces politiques considérées comme fréquentables »

François Burgat sur RFI le 9 août 2016.

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