@pierreauguste.
"paroles débiles"...
Pourtant si D’Ormesson avait écrit ce genre de paroles j’aurai peut-être été tenté de lui pardonner. ((- :
Je suis le fils de Lucifer
Seigneur et maître de la Terre
Je sème la mauvaise parole
Quand vous pleurez, moi, je rigole
J’ai mis K.O. mon challenger
Le jeune hippie de Bethléem
Qui se battait avec des fleurs
Vous l’avez démoli vous-mêmes
Vous êtes mes humbles serviteurs
Soyez maudits en ma demeure !
Veau d’or, vaudou
Je suis la raison du plus fou
Vaudou, veau d’or
Je suis la folie du plus fort
Je vous fabrique vos idoles
Je vous divise et je vous arme
Vous avez besoin de pétrole
Et moi de sang, de sueur et de larmes
..........................................................
J’ai inventé tous les drapeaux
Pour ne vous mettre jamais d’accord
Quand vous vous faites trouer la peau
Je dis "Bravo", je crie "Encore !"
Vous êtes mes humbles serviteurs
Soyez maudits en ma demeure !
Veau d’or, vaudou
Je suis la raison du plus fou
Vaudou, veau d’or
Je suis la folie du plus fort.
En 1973, en pleine guerre du Vietnam et les bombardements en tapis au Nord. Album "La Peur".
Je pense que Johnny aurait pu imaginer D’Ormesson, (Ca m’étonnerai cependant qu’il en ait même entendu parler, ça n’était pas son créneau), ou un de ses semblables quand il parlait "du fils de Lucifer qui semait la mauvaise parole". Ce que le susdit D’Ormesson a réalisé pleinement avec son canard "Le Figaro" durant des décennies. Et quand je mesure aujourd’hui les dégâts collatéraux chez ceux qui alors étaient prétendument l’"intelligentsia" française, y compris ceux qui stigmatisaient ce "canard réac et puant", je le rejette encore plus.
Bon, je n’irai pas plus loin, à ce jour j’ai une indigestion morbide de Johnny Hallyday.
Mais je dois quand même remercier J. Ph. Smet : Il nous évité, (A son corps défendant), de nous farcir le même cirque avec D’Ormesson en vedette.
Cela aurait été carrément insupportable.