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Désindustrialisation : Montebourg laisse l’UE détruire le produire en France et relance les gaz de schistes

Ou comment un caniche rayé « made in UE » laisse briser l’industrie française pour mieux fracturer le sous-sol de la France.

Florange, PSA Aulnay, Continental, Goodyear, et tant d’autres avant eux, la liste est longue des destructions industrielles en France… Et pourtant elle est loin d’être close, le dernier carrossier d’autocars en France, la société Carrier va fermer ses portes. Et c’est encore 180 emplois industriels détruits sur notre sol (210 avec les intérimaires et combien chez les sous-traitants ??). Pourtant Carrier c’était 400 autocars produits par an… Nous les importerons, c’est « bon » pour la balance commerciale !

Alors oui il faut constater que derrière les gesticulations du bonimenteur en marinière, la casse industrielle de notre pays continue. Il faudrait faire la liste des outils industriels détruits sur notre sol depuis l’adhésion à la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier). Des Houillères du Nord aux aciéries de Florange en passant par l’industrie sucrière, soixante années de casse industrielle ininterrompue, comme si un pays pouvait vivre en ne produisant que de la finance et de l’assurance saupoudrées d’une pincé de tourisme.

Alors pendant des années, la doxa néolibérale nous a seriné que ce n’était pas grave puisque « les cerveaux » resteraient au pays (un peu de racisme colonial ne fait pas de mal en passant !), que la classe ouvrière c’était du passé et que les cols bleus devaient faire place aux cols blancs ! (Oubliant aux passage que les ingénieurs et les techniciens de production, c’est aussi la classe ouvrière !).

Sauf que, la recherche développement n’existe qu’en appui à une industrie puissante, la liquidation du patrimoine industriel bien entamée, c’est maintenant la Recherche et le Développement qui commencent à partir en lambeaux…Il fallait être bien naïf pour croire que la gangrène néolibérale se contenterait des chairs, maintenant elle attaque l’os.

délocalisations désindustrialisation = liquidation de la R&D

Ainsi, pour la première fois en 2013, il y a eu plus de destructions d’emplois en R&D que de créations, et cela touche des secteurs stratégiques tels que l’informatique, la pharmacie ou encore l’optique et l’électronique.

Il faut être très clair, c’est la politique de désengagement de l’État, sous la pression de la commission européenne et des diktats de Maastricht, qui sont responsables de ce naufrage. En effet, tous les grands projets d’avenir pour la France depuis la seconde guerre mondiale, n’ont pu être menés à bien qu’avec l’engagement de la puissance publique : Ariane, TGV, Airbus, équipement nucléaire, équipement hydro-électrique, soit dans un cadre français (TGV) soit dans un cadre coopératif interétatique (Ariane, Airbus), en tout cas, en dehors de la « concurrence libre et non faussée » de l’U.E.…et c’est bien naturel puisque le capital privé soucieux de satisfaire ses appétits gloutons et immédiats préfère vivre de rentes et d’opportunisme que d’investissements à long terme en vue du progrès commun.

Sans remonter aux « faillites » des premières sociétés d’autoroutes françaises qui ne durent leur salut qu’à la reprise en main par l’Etat, il n’est que de constater les dégâts sur les infrastructures d’avenir causés par le potentat de Bruxelles et son cortège de privatisation/territorialisation : Énergie, eau, hausse exorbitante des tarifs du gaz et de l’électricité, télécoms, autoroutes, réseaux routiers, SNCF, la liste est longue des secteurs privés ou privatisés dans lesquels l’entretien de l’existant et la mise en œuvre de l’avenir ne se font pas…

Et au rythme où vont les choses c’est bientôt l’industrie automobile et tous ses équipementiers français que l’on devra ajouter à cette liste noire.

Alors puisque certains diront que ce n’est que fantasmes, parlons gros sous, les faits sont têtus et ne mentent pas. La France n’investit que 2,2% de son PIB en Recherche et développement quand les USA y consacrent 2,7% l’Allemagne 2,9% et le Japon 3,5%… et encore faut-il préciser que là encore le secteur privé n’assume pas ses responsabilités envers l’avenir du pays puisque 20% des efforts en R&D sont consacrés à la recherche fondamentale et sont quasi entièrement assumés par la puissance publique (A travers le CNRS par exemple, si vous savez, cet organisme de recherche publique hérité du Front populaire et de la Libération auquel nos euro-gouvernants souhaitent ardemment faire la peau !).

Avec Montebourg et l’UE, casse de la production industrielle nationale et pollution vont ensemble :

Tout cela est grave, mais détruire le potentiel productif de notre pays ne suffit pas aux tyrans de la zone euro. Il faut en plus que le caniche dijonnais à rayures, fermement tenu en laisse par Margerie et les despotes financiers et apatrides de Bruxelles, se prépare à détruire l’environnement en poussant à la roue pour mettre en place l’exploitation des gaz de schistes en France

Quelle ironie de l’histoire, après avoir jeté à la rue des millions de travailleurs de l’industrie lourde, le capital financier mondialisé projette de polluer notre pays en y détruisant le sous-sol à l’image de ce qui se pratique de manière scandaleuse en Alaska, aux États-Unis.

Oui décidemment avec l’UE (et bientôt le GMT) les peuples sont condamnés à boire le calice jusqu’à la lie. (Et encore la lie made in UE à l’odeur du bitume !). ce n’est plus le « produire en France », c’est le « détruire en France » !

Pourtant, en suivant l’exemple que nos ainés progressistes nous ont montré à la Libération, nous laissant en héritage quelques peccadilles telles que la retraite par répartition, la sécurité sociale ou les conventions collectives, il est possible d’échapper à ce destin mortifère, à cette tenaille qui d’une mâchoire détruit la production industrielle et de l’autre saloperait notre territoire à coup de fracturation hydraulique de fluoro-propane et autre joyeusetés dégoûtantes. Pour cela il faut permettre à notre peuple de reprendre son destin en main, cela passe par la sortie de l’UE et de l’euro, cela passe aussi par des nationalisations pour permettre la recréation d’un grand pôle industriel permettant de produire en France, c’est-à-dire d’assurer la prospérité du peuple de France, la satisfaction de nos besoins et non pas les seuls profits d’une infime minorité de richards apatrides qui n’ont que faire de leur pays.(De Louis XVI fuyant vers l’Autriche à Laurence Parisot qui menaçait sur une radio publique de nuire à l’image de la France à l’étranger si l’ANI du Medef n’était pas adopté, les classes privilégiées de France ont toujours aimé trahir leur pays).

Pour s’en sortir, sortir de l’UE, de l’Euro, de l’OTAN et du capitalisme : brisons les chaines de l’Union Européenne

Aussi, à la vue de se constat alarmant, il faut agir pour sortir notre pays de l’UE, de l’euro, du capitalisme. Oui il faut que les forces progressistes de France s’unissent dans un CNR 2.0., et remettent au premier plan la création d’un large secteur public nationalisé industriel et financier pour planifier la RECONSTRUCTION de notre pays largement détruit et la réhabilitation de la classe ouvrière inlassablement attaquée et déclassée depuis quarante ans.

Oui il faut savoir dire MERDE à l’UE et son cortège réactionnaire et cela commence par le boycott des élections européennes de juin 2014.

A lire sur le site web du PRCF ou via sa lettre electronique

»» http://www.initiative-communiste.fr...
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La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis.

Martin Luther King

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