
Des membres d’organisations paysannes et indigènes du Guatemala ont entamé ce samedi une marche de 127 kilomètres vers la capitale, qui durera quatre jours, pour attirer l’attention sur les conditions de pauvreté et de marginalisation dans lesquelles ils vivent.
La marche, qui est organisé par le Comité de l’Unité Campesina (CUC), une des principales organisations paysanne et indigène pauvres du pays, a commencé par les Rencontres de population du département de Sololá, à 127 kilomètres à l’ouest du pays.
Rafaël González, porte-parole du CUC, a dit que la marche que « nous avons entamé avec quelque 1 300 personnes, à laquelle ajouteront durant le trajet davantage de compagnons. Nous espérons qu’en arrivant à la capital nous serons plus de 15 000 ».
Les paysans ont prévu d’arriver à la capitale guatémaltèque mardi prochain, jour du trentième anniversaire du CUC, organisation dans laquelle a milité Rigoberta Menchú, Prix Nobel de la Paix 1992, et son père, Vicente Menchú.
« L’objectif de notre marche est de dénoncer au monde les conditions de pauvreté et marginalisation dans laquelle nous vivons paysans et indigènes guatémaltèques », a expliqué González.
En outre, a dit le dirigeant, « nous voulons faire prendre conscience de notre lutte pour la terre mère, dénoncer les entreprises transnationales qui continuent à exploiter nos ressources ce qui provoque davantage de problème et dommages irréparables à la nature ».
Selon des chiffres officiels, sept indigènes sur dix, qui représentent 42 % des 13.3 millions de guatémaltèques, vivent dans des conditions de pauvreté.
TeleSUR - Efe/mc