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Défense de la formation des enseignants

Les personnels et usagers de l’IUFM Centre-Val-de-Loire dénoncent la situation désastreuse et chaotique provoquée par l’actuelle "réforme" des concours et de la formation des enseignants. Ils demandent :

1) le retrait du projet actuel qui se résume à des annonces médiatiques, désorganise le mode de recrutement et la formation des enseignants, et se traduit par une régression sociale, professionnelle et territoriale pour toutes les personnes concernées : les étudiants, les enseignants, les personnels non-enseignants, mais aussi et surtout les élèves.

2) le maintien de l’année de formation en alternance rémunérée après le concours, laquelle permet à la fois une entrée progressive dans le métier encadrée par des professionnels et l’existence d’une formation continue des enseignants titulaires en liaison avec l’Université.

3) l’ouverture de négociations pour une autre réforme de la formation et du recrutement qui respecte la vocation des IUFM à être au coeur de cette formation, qui permette la reconnaissance du haut niveau de qualification et qui tienne compte d’une nécessaire formation professionnelle en prise avec les réalités du terrain départemental et régional.

En conséquence, les usagers et personnels de l’IUFM Centre-Val-de-Loire demandent la non-remontée des maquettes de master, jusqu’à l’obtention d’une réponse gouvernementale à leurs préoccupations qui sont celles de professionnels, mais aussi de citoyens et de parents.

La Pétition est disponible à l’adresse suivante : ICI.

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La gauche radicale et ses tabous
Aurélien BERNIER
Le constat est douloureux, mais irréfutable : malgré le succès de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012, le Front national réussit bien mieux que le Front de gauche à capter le mécontentement populaire. Comme dans la plupart des pays d’Europe, la crise du capitalisme profite moins à la gauche « radicale » qu’à une mouvance nationaliste favorable au capitalisme ! Tel est le paradoxe analysé dans ce livre. Paralysé par la peur de dire « la même chose que Le Pen », le Front (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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