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de l’individuel au collectif : engageons-nous ! (sondage pour une action de retrait de fonds de nos comptes en banque...)

notre société, nous ne le savons que trop bien, est basée sur l’individualisme, seul capable (pour les libéraux, mais comme ce sont eux qui ont le pouvoir…) de satisfaire l’intérêt général, ou collectif.

Cette illusion, savamment orchestrée depuis maintenant quelques siècles, théorisée, « scientifiquement prouvée » comme on dit, s’est répandue dans toutes les couches de la société, des plus hautes jusqu’aux plus basses.

Bien sûr, ceci n’est pas vrai. Au niveau du seul intérêt « global » de l’humanité, c’est à dire du monde entier, le capitalisme ne satisfait pas l’intérêt général, et loin s’en faut. La seule réalité tangible pour chacun, c’est effectivement qu’il faut penser d’abord à soi, et qu’il n’y a pas vraiment le choix. Mais c’est faute de savoir se rassembler, pas faute de ne pas être nombreux à penser qu’il le faut.

En cette période trouble de mouvements sociaux, on voit bien à quel point cette notion d’individu et de collectif est au centre de toutes les batailles. Tous les mécontents veulent, souhaitent se rassembler autour de nouveaux projets communs, favorisant le collectif avant l’individuel, mais il n’y a rien à se mettre sous la dent : les partis de gauche, même à l’extrême, sont prompts à critiquer l’individualisme, mais personne n’est en mesure de faire une contre proposition. Apparemment, et cela devrait choquer tout le monde, ce ne serait pas aux partis politiques d’appeler à la grève générale, mais aux syndicats…. qui eux, n’appellent pas non plus à cette action. Pourquoi ?

Bien sûr pour la raison suivante, à savoir qu’en réalité ils sont eux-mêmes victimes de l’illusion que j’évoquais plus haut, à savoir qu’ils font passer leur individualité avant le collectif. L’un veut être le candidat de la gauche, l’autre garder sa place dominante au sein de son syndicat, un autre au sein de l’entreprise… sans se griller dans une action qui, si elle ne marchait pas, leur ferait perdre ce qu’ils ont déjà .

En définitive, tous sont plus ou moins d’accord sur le fait qu’il faudrait faire quelque chose ensemble, unis et rassemblés, mais personne ne veut s’y lancer si par ailleurs les autres ne se lancent pas aussi. Et cette peur est la même pour chacun. Le coup du retrait des liquidités bancaires par exemple, pourrait fonctionner si tous le faisaient en même temps. Mais personne ne croit réellement que les autres vont le faire. Alors à quoi bon se lancer tout seul dans une bataille où seuls ceux qui s’y lanceront sont sûrs de perdre ?

C’est l’échec assuré, un point c’est tout.

Maintenant, s’il existait ce « lieu » dont je parlais, où tous pourraient dire « j’en suis », et que chacun puisse se sentir soutenu par les « j’en suis » déjà inscrits, prêts à agir, l’effet de masse « boule de neige » pourrait être rapidement conséquent. Si en ce lieu des dizaines de milliers de personnes disaient, par avance, qu’ils vont agir à la date prévue. Les frileux se verraient portés par le nombre, et se réchaufferaient à leur contact.

Le jour dit, soutenus par le nombre, les plus frileux pourraient alors se lancer dans la bataille avec les autres, tous ensemble et unis, sans peur de se retrouver tous seuls devant leur banque.

Je vais donc tenter le truc, avec les moyens du bord … c’est à dire lancer un sondage sur ce blog, dont chaque vote exprimera la volonté du participant de suivre -ou pas- le mouvement.

Concrètement, je vais poser la question : "êtes-vous prêts à retirer tout le liquide possible que vous possédez à la banque, jusqu’à hauteur de votre découvert, le 7 décembre ?" : « oui », « non », ou « à une autre date ». le 5 décembre se conclurait le sondage, et les comptes seraient à faire : si le nombre de votants est inférieur à un certain nombre, il faudra remettre ça. Mais si un nombre important venait à y répondre favorablement, il faudrait, par l’intermédiaire des twitters, facebook et tous les autres moyens dont nous disposons, rassembler autour de nous le plus grand nombre possible, avec comme base argumentative le résultat du sondage effectué.

Pour que ce dernier ait une valeur, il faut bien entendu miser sur l’honnêteté des votants, et ne voter qu’une seule fois. J’imagine que cela est possible techniquement., mais apparemment l’hébergeur du blog sur lequel je suis ne permet pas de s’inscrire autrement qu’en créant auparavant leur propre blog. Ce qui n’est pas concevable.

Il faudra donc compter sur la bonne volonté de chacun, au moins pour l’instant… comme disait Coluche « ce n’est qu’un combat, continuons le début ! »

PS : ce sondage sera s’arrêtera le 5 décembre au soir, en espérant que le message soit relayé d’ici là … on ne sait jamais, et comme je le dis souvent, méfions -nous, nous ne sommes jamais à l’abri d’une bonne surprise !…

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr

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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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