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Copé : Le poisson rouge et le révolutionnaire

Fort d’une mémoire de Carassius auratus auratus (Poisson rouge), c’est un Jean-François Copé guilleret et assuré de ses effets qui se présenta le jeudi 21 mars 2013, à la tribune de l’assemblée nationale. Dans sa manche, un discours de 30 minutes, accompagnant une motion de censure déposée à l’encontre du mouvernement social-démocrate de Jean-Marc Ayrault.

Diatribe ô combien soporifique, emplie d’un fiel à courte portée, et totalement absente d’une quelconque prise de responsabilité quant aux dix années passées. D’où l’évidente implication génétique du Carassius auratus auratus au sein de ce petit corps.

Néanmoins, il a fallu quelques paroles, courtes mais fortes pour sortir l’auditoire - abonné aux progrès sud-américains - de l’état contemplatif voir végétatif dans lequel le babillement d’Iznogood l’avait plongé.

S’adressant au premier ministre :

"Pas de condamnation quand votre ministre en charge de l’Outre-Mer ose comparer à Léon Blum et au Général de Gaulle, Chavez, dictateur aux petits pieds, dont les atteintes aux libertés fondamentales ont été dénoncées par toutes les ONG. C’est l’impunité permanente"

Mais de quoi parle-t-l ? De quelles "ONG" ? "Toutes" les ONG ?

Sommes-nous en présence d’un cas de dégénérescence flagrante des cellules du Carassius auratus auratus, qui au-delà de leurs effets primaires provoqueraient des crises fortement hallucinatoires ?

Il est superflu de rappeler qu’Hugo Chavez a emporté 15 scrutins d’une manière incontestable, s’étant déroulé sous le contrôle de toutes les ONG, même les plus défavorables aux progrès Bolivariens.

Tandis qu’il est jubilatoire de se remémorer l’ineffable spectacle donné par le petit caudillo Copé, lors de sa tentative de putch à la tête de l’UMP, à grand coup d’urnes bourrés.

Un mois et demi d’une série digne d’une Telenovela, où la duperie et le mensonge se disputaient la vedette avec une hypocrisie d’un incroyable aplomb.

Et c’est ce même arbitre des élégances de pacotille qui vient trainer dans la boue un homme auprès duquel il restera un cafard collé sous la roue du progressisme.

Un Copé forcément silencieux lorsque son mini-prince, futur repris de justice, allait ventre à terre lécher les babouches de tout ce que compte la planète de pétro-dictatures.

A moins.... bon sang mais c’est bien sûr.... l’atteinte aux libertés fondamentales évoquées par ce pianiste d’ascenseur, c’est celles de s’accaparer et de piller les richesses d’un pays en petite bande organisée.

A bon entendeur....

Sierra

Avec les fautes d’orthographe habituelles.

—> limitées par la bienveillance du Grand Soir...

URL de cet article 19873
   
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