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Miser sur la peur du chômage pour que les salariés acceptent une exploitation plus grande…

Compromission historique : NON !

Confirmation social-libérale

Dans sa récente conférence de presse où Hollande affiche son social-libéralisme c’est-à -dire l’alignement sur les exigences des marchés financiers et du patronat, il exige des organisations syndicales réunies en conférence sociale un "compromis historique" sur l’emploi.

En conformité avec les objectifs austéritaires du "pacte budgétaire" patronné par Merkel et l’Union européenne.

Entendez après décodage du langage ampoulé et mensonger social-démocrate : "Les organisations syndicales doivent consentir à davantage de précarisation du marché du travail et du statut des salariés (CDI) ".

Tout cela bien sûr au nom de la compétitivité !

La tenaille du double chantage !

Sans quoi -MENACE, à l’instar d’ailleurs de Sarkosy- le gouvernement procédera par voie législative !

Tandis que du coté patronal c’est l’exigence de flexibilité pure et simple qui s’avance, sans aucune espèce de contrepartie !

Tandis que sur le terrain, du coté des grandes entreprises comme PSA (Sevelnord) ou Renault la menace est encore plus brutale : "ou vous acceptez de signer un "accord de compétitivité" ou nous fermons des sites ! "

Ces chantages convergents s’appuient donc sur la complicité entre le pouvoir et le MEDEF !

Il s’agit en misant sur la peur du chômage de multiplier les pressions afin de faire consentir les salariés à une exploitation encore plus grande !

L’enjeu !

Bien sûr pour les travailleurs il s’agit de repousser ce chantage honteux, parce que comme le prouve l’expérience des Conti à Clairoix, renoncer un tant soit peu aux droits conquis au long de luttes séculaires, cela n’empêche pas les patrons de procéder à la liquidation des sites de production qu’ils ont décidé de fermer.

Car c’est la recherche du profit maximum et la croissance des dividendes des actionnaires qui est leur seule boussole !

Mais le pire serait que les organisations syndicales consentent à ce chantage !

Les dirigeants de la CFDT en particulier, fidèles en cela à leur orientation de "dialogue social" sous contrôle patronal y sont prêts et appellent de tous leurs voeux à ce "compromis historique" !

Les travailleurs et les organisations syndicales de base fidèles aux traditions de lutte de classes qui seules ont donné des résultats favorables aux travailleurs doivent donc faire entendre leur voix :

  NON à la flexibilité du travail !
  NON à la "compromission historique" !
  NON au consensus syndicats-patronat-gouvernement !

Les reconquêtes sociales, le redressement économique et la réindustrialisation passent par les luttes, par la résistance "TOUS ENSEMBLE" qui fasse échec aux divisions et au dumping social, et au-delà par la réappropriation par les travailleurs des principaux moyens financiers et de production !

Le Front Syndical de Classe

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