Encore, encore, et encore...
Voici que ressurgit le cauchemar de la marée noire, le pire peut-être, de par la nocivité et la quantité de la cargaison du Prestige, que l’Ouest européen ait connu. Il est bien tôt pour évaluer les responsabilités directes. Mais il y a des causes générales, que nous ne connaissons malheureusement que trop.
Cela ressemble pour commencer à un air trop connu : produit dangereux sur navire ancien, pavillon fantoche bahamien, armateur grec sous écran libérien, équipage hétérogène… Et même, pour faire bon poids, le même courtier londonien que pour l’Érika. Mais il y a un fait nouveau, des plus inquiétants : l’affréteur (celui qui loue le navire) n’est plus une société de production pétrolière, mais un « trader » (négociant transnational) de réputation douteuse et domiciliation paradisiaque. Nous avions prévu cette dérive, que la mise en cause de Total dans l’affaire de l’Érika a contribué à accélérer.
La suite à cette adresse intéressante.
http://www.bpem.org/article.php3?id_article=128