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Communiqué MFK-MP/CSPK sur l’assassinat de Tahir Elçi (Turquie)

Ce matin, samedi 28 novembre, deux policiers turcs ont assassiné d’une balle dans la tête, Tahir Elçi, prenant pour cible un groupe d’avocats et de journalistes rassemblés à Sur, district de Diyarbakir (Amed en kurde). Avocat, bâtonnier du parquet de Diyarbakir, Tahir Elçi était un défenseur respecté des droits humains, parmi lesquels le droit du peuple kurde à son autodétermination. Il était dans le collimateur du gouvernement de l’AKP, qui l’avait traîné en justice pour avoir déclaré que le « PKK [Parti des Travailleurs du Kurdistan] n’est pas une organisation terroriste » lors d’une émission télévisée de CNN Türk en octobre dernier.

La MMFK-MP et le CSPK assurent la famille et les proches de Tahir Elçi de toute leur solidarité, ils exigent l’arrestation et l’inculpation des policiers assassins.

Cet assassinat d’Etat fait suite à l’inculpation et la mise en détention, mercredi dernier, de deux journalistes du Cumhuriyet, Can Dündar et Erdem Gül, accusés par Erdogan d’« espionnage » et de « trahison » pour avoir écrit et publié, en janvier 2014, un reportage révélant la fourniture d’armement à Daesh par les services secrets turcs.

Cela fait deux fois, depuis un an, que la MFK-MP et le CSPK, reçus à la préfecture, a mis en garde les autorités françaises sur le terroriste d’Etat Erdogan, qui massacre les citoyens kurdes et réprime toute contestation démocratique dans son pays.

Erdogan est attendu demain, à Paris, pour la COP 21. Nous exigeons de Hollande et Valls qu’ils annulent l’accueil de ce complice de Daesh. A défaut, que la population de France sache qu’ils serreront la main d’un complice des tueurs du 13 novembre et bafoueront la mémoire des victimes de Paris et Saint-Denis.

Maison Franco-Kurde Midi-Pyrénées (MFK-MP)
Collectif de Solidarité avec le Peuple Kurde (CSPK Toulouse)

Toulouse, le 28 novembre 2015

URL de cet article 29651
   
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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