Le Front national, qui tente de se présenter comme un parti acceptable et démocratique, vient de révéler sa vraie nature en interdisant aux journalistes de Mediapart de pouvoir participer à la convention présidentielle de Marine Le Pen.
Le FN a inventé l’apartheid vis-à -vis des journalistes en censurant les medias qui lui déplaisent.
Le parti lepéniste est clair : "Ils ne veulent pas recevoir Marine (Le Pen) en disant que ce n’est pas une candidate républicaine, donc on applique leur consigne. C’est un média partisan et anti-FN. Ils ont décidé de nous boycotter, donc ils ne sont pas les bienvenus", selon Alain Vizier, directeur des relations-presse de la campagne de Marine Le Pen dans une déclaration à l’AFP.
Pour le SNJ-CGT, cette attitude du FN constitue une atteinte intolérable à la liberté des journalistes de pouvoir faire leur métier et de pouvoir couvrir un événement indépendamment de la ligne éditoriale du media incriminé.
Mme Le Pen se trompe d’époque et de pays. Nous ne sommes pas en Hongrie sous le joug du populiste Orban et de ses lois liberticides.
C’est pourquoi nous appelons les journalistes et leurs syndicats à ne pas laisser faire.
Nous appelons également les journalistes à ne pas tolérer que France Télévision accepte sans broncher le refus de Marine Le Pen de débattre avec le candidat du Front de Gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon dans le cadre de l’émission « Des paroles et des actes » sur France 2 le 23 février.
M. Mélenchon avait pourtant accepté l’invitation à débattre avec le leader du FN. Mais devant le refus de cette dernière, France Télévision a cédé. Il est inconcevable que le service public se plie au diktat lepéniste en annulant le débat avec le candidat du Front de Gauche et en optant pour un remplaçant de l’UMP ou du PS.
STOP A LA CENSURE EXERCÉEPAR LE FN STOP AU DIKTAT DE MARINE LE PEN A FRANCE TELEVISION
Montreuil, le 20/02/2012
LGS : On imagine que les blaireaux de Canal+ vont courageusement lui faire le coup fait à J-L Mélenchon : assister à un meeting mais ne pas en passer une image, assister à un point presse, mais ne pas poser une question, poursuivre à la sortie de candidat, annoncer qu’on veut filmer sa rencontre avec les chômeurs ("les moches") et hurler à la censure parce que, là , et pour ça, la porte leur est fermée.
Allez, Yann Barthès, vous vous êtes bien rodés sur un parti de gauche, à l’assaut de la droite, maintenant !
"Je n’en dors pas la nuit de voir comment, au cours des 11 dernières années, nous, journalistes, activistes, intellectuels, n’avons pas été capables d’arrêter ce monde à l’envers dans lequel de courageux dénonciateurs et éditeurs vont en prison tandis que des criminels de guerre et des tortionnaires dorment paisiblement dans leur lit."
Stefania Maurizi28 octobre 2021, au cours du procès d’appel en extradition de Julian Assange