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Chronique d’un 1er mai insoumis !

Deux mai, lendemain d’une journée importante dans notre insoumission et dans notre Histoire, à nous les insoumis. Hier, c’était la journée internationale des travailleurs, et non fête du travail comme certains oligarques politico-médiatiques aiment le dire. Bref, je ne vais pas rentrer dans l’historique de cette date importante pour tout le monde du travail. Donc voilà un 1er mai pris entre les deux tours d’une folle élection. Une élection qui a porté au deuxième tour deux extrêmes. D’un coté l’Extrême Finance, adversaire redoutable de la classe ouvrière, du salariat, en fait de tout le monde du travail. Et de l’autre, l’extrême droite, l’ennemie du peuple, de la démocratie, de nos valeurs républicaines, bref, la haine qui ne dit pas son nom, la haine de l’autre, cette bête immonde ennemie viscérale de tous ceux qui mènent, comme nous, la lutte antifasciste. Pire, on nous demande de choisir entre ces deux-là. Je réaffirme ici que, pour moi, le vote de la haine n’a pas de place dans une urne, et que mon vote (ou non-vote) restera connu de moi seul et de ma conscience. Par contre, je le redis ici, pas une voix insoumise ne doit aller au F-Haine ! Un ennemi reste un ennemi. Par contre, l’ennemi de mon ennemie n’est pas forcement mon ami, qu’on se le dise. En tant qu’insoumis, j’ai des revendications, et je défends un programme, « L’Avenir en Commun », et je n’en porterai ni n’en défendrai un autre. C’est le programme de la première force progressiste et de gauche, la France Insoumise. Je reviendrai là dessus à la fin de mon propos.

Voilà la situation politique dans laquelle se passe ce 1er mai. Nous avons rendez-vous pour le cortège à 9h45, place Esquirol à Toulouse et j’espère qu’il y aura du monde. Mes camarades des différents syndicats toulousains arrivent petit à petit, les Insoumis aussi. Le nombre de ces derniers va grossissant plus le temps passe. Le cortège part. Et là, telle une clameur venue du plus profond de nos coeurs, les slogans s’enchainent, on donne à voir et à entendre. Bien sûr, nous entonnons « Pas une voix pour le Front National ! » , et d’autres slogans anti-fascistes, c’est dans notre ADN, mais non n’oublions pas notre programme et crions aussi « A ceux qui veulent précariser la France, la France répond Résistance ! » en écho aux 7 millions de voix de la France Insoumise au premier tour. Et quand plus de 2000 personnes formant le cortège Insoumis entonnent ces slogans en coeur, ça me rappelle les mots du chef de cœur quand on a chanté le 18 Mars devant 130000 personnes. Il a dit « un Insoumis c’est beau à l’intérieur » là dessus je suis entièrement d’accord. Mais je dirai aussi, que des Insoumis solidaires et unis, c’est beau aussi à l’extérieur. Et je suis fier du cortège insoumis qui était présent à Toulouse. Plus de 2000 personnes, un superbe cortège qui confirme la dynamique de notre campagne et ça fait du bien. Et des images que j’ai vues, les Insoumis étaient présents partout en France. Presque une démonstration de Force pour dire qu’aucune de nos voix n’ira au F-Haine, mais aussi une démonstration de force pour dire à Macron et au monde de la Finance que nous ne voulons pas de leur programme.

Et oui, Macron, ton programme n’est pas le nôtre, et si un tant soit peu tu voulais nos voix, il faudrait faire un minimum d’efforts et de concessions. Notamment sur le retrait demandé de la loi travail ou sur la casse programmée du code du travail par ordonnance. Voire même l’intégration du référendum révocatoire à ton programme par exemple. Mais non, dès le jour-même, tu nous as donné une fin de non recevoir au travers des mots que tu as eus pour Jean-Luc Mélenchon lors de ton meeting, mots qui ont eu une forte résonance chez les insoumis. Tu vas même jusqu’à dire que ton programme est majoritaire pour les Français alors qu’il ne pèse que 24% des suffrages exprimés soit environs 17% du corps électoral, donc en fait 83 % des Français n’en veulent pas de ton programme. Comme quoi, parfois, il vaut mieux se taire. Mais bon, tu préfères surfer sur le fait que tu es face au front national. C’est ton choix. C’est pour ça que pour moi, même si ma voix n’ira jamais au F-Haine, ton camp à toi, l’Extrême Finance, j’en suis un farouche opposant et je le resterai.

Mon vote ou mon non vote est arrêté, et je suis de plus en plus certain de ce que je vais faire au fil du temps qui passe. Mais je le garde pour moi, je ne veux pas influencer mes amis Insoumis. En tout cas une chose est sûre, je garde mes forces pour la grande bataille des législatives car il nous faudra toute notre insoumission pour porter nos candidats jusqu’à l’hémicycle. Et qui sait, pourra-t-on compter notre candidat à la présidentielle parmi nous à Toulouse ? Personnellement je l’espère, mais cette décision n’appartient qu’à Jean-Luc Mélenchon.

A suivre...

»» https://kevinkijko.wordpress.com/2017/05/02/chronique-dun-premier-mai-insoumis/
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