
Le Gouvernement du Brésil s’est également référé ces derniers mois à la possibilité d’une organisation régionale de défense, et plusieurs fonctionnaires de ce pays ont mentionné ce sujet après la violation de la souveraineté équatorienne par la Colombie. La tournée de Jobim a pour but de demander appui à cette proposition.
Comme il l’avait annoncé ce dimanche le président du Vénézuéla, Hugo Chavez, a reçu ce lundi dans le Palais de Miraflores le ministre de la Défense du Brésil, Nelson Jobim, avec lequel il a abordé l’affaire stratégique de la création du Conseil de Défense sud-américain.
Dans la réunion, effectuée à hui clos, on a abordé d’importants aspects de la géopolitique régionale et de la relation entre les nations du sous-continent, commel’avait mentionné Chávez dans son discours commémoratif de la victoire populaire du 13 avril 2002.
Dimanche, dans un meeting tenu dans le centre de Caracas, le mandataire vénézuélien a révélé qu’il attendait l’arrivée de Jobim pour traiter cette affaire « essentielle », visant à ce « que les pays du sud conçoivent leurs propres stratégies de défense ».
Cette initiative, qui avait déjà été proposé par le Gouvernement du Vénézuéla durant l’année 1999, cherche à institutionnaliser une alliance militaire destinée à fortifier la souveraineté des États, à protéger leurs ressources et à coordonner des actions concrètes pour combattre les infractions.
« S’il existe une OTAN, une Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, pourquoi ne peut t-il pas exister une OTAS, une Organisation du Traité de l’Atlantique Sud ? », a demandé Chávez, qui a rappelé que cette initiative est une « vieille proposition » vénézuélienne qui « est tombée dans l’oubli et qui a été disqualifié par les médias (de communication) et les machines impérialistes ».
Selon la Presse Présidentielle, Jobim est arrivée accompagné par les généraux Enzo Martins Peri, commandant de l’Armée du Brésil, et Augusto Heleno Pereira, commandant de la Région Amazonienne, ainsi que par l’ambassadeur du Brésil au Vénézuéla, Antonio José Ferreira.
Pour le Vénézuéla étaient présents lors de la rencontre le chancelier vénézuélien, Nicolás Maduro ; le ministre de la Défense, Gustavo Rangel Briceño ; le commandant de l’Armée, Carlos José Mata ; l’ambassadeur du Vénézuéla au Brésil, Julio Garcàa Montoya ; et le ministre de la Présidence, Jesse Chacón Escamillo.
Le Gouvernement du Brésil s’est aussi référé lors des derniers mois à la possibilité d’une organisation régionale de défense, et plusieurs fonctionnaires de ce pays ont mentionné ce sujet après la violation de la souveraineté équatorienne par la Colombie. La tournée de Jobim a pour but de demander appui à cette proposition.
Le Gouvernement brésilien considère aussi que les tâches du Conseil seront d’élaborer conjointement des politiques de défense, renforcer l’échange de personnel entre les Forces Armées des pays de la région, promouvoir la réalisation d’exercices militaires conjoints et prendre part à des opérations de paix de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
TeleSUR/mc - MC