RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Vénézuéla UE

Chávez concernant l’échange humanitaire : ’’ Je préfère ne pas parler, mais agir ’’

Lors d’une conférence de presse offerte ce vendredi depuis la Salle de Presse Simon Bolivar, du Palais de Miraflores, Chávez a souligné : ’’ J’ai décidé de changer de tactique, la situation oblige à changer de tactique et je préfère ne pas parler publiquement du sujet, mais agir ’’.

Le président du Vénézuéla, Hugo Chavez, a réitéré ce vendredi qu’il allait continuer à travailler pour obtenir un échange humanitaire avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC).

Lors d’une conférence de presse conjointe avec le mandataire slovénien, Danilo Turk, actuellement à Caracas, Chávez a souligné : « J’ai décide de changer de tactique, la situation oblige à changer de tactique et je préfère ne pas parler publiquement du sujet, mais agir ».

« Il y a peu j’ai parlé à Sarkozy. Avec Uribe j’ai conversé jusqu’il y a quelques semaines. J’ai promis à Sarkozy, je l’ai promis à la mère d’Ingrid (Betancourt), aux parents des militaires retenus par les FARC que nous ne nous reposerons pas, seulement nous n’allons pas parler du sujet en public, nous préférons agir de la sorte car obligé par les circonstances », a expliqué Chávez.

Pour sa part, le président de la Slovénie, Danilo Turk, a appelé les FARC pour qu’ils libèrent la franco-colombienne Ingrid Betancourt, retenue depuis six années par le groupe rebelle.

« Faisons appel à ces personnes qui peuvent aider, ceci est un problème humanitaire, c’est une question de vie ou de mort. Ingrid est très malade et peut-être ne survivra t-elle pas et tous doivent comprendre que cette situation produit une pression humanitaire et il est absolument nécessaire qu’elle soit libéré dès que celà est possible ».

Renforcement des relations

Dans le cadre de la visite du mandataire slovénien, Chávez et Turk ont souscrit ce vendredi une déclaration conjointe en vue de fortifier les relations entre les deux nations.

Depuis la Salle de Presse Simon Bolivar du Palais de Miraflores, les mandataires ont fait connaître le résultat de la visite officielle qu’a effectuée au Vénézuéla l’actuel président de l’Union Européenne.

Le texte final stipule que : « Les présidents se sont mis d’accord sur la nécessité de travailler à la consolidation d’un système multilatéral, fort et efficace, dont le cadre est l’Organisation des Nations Unies (ONU), et dont le rôle des deux pays est la recherche de relations harmonieuses basé sur le respect entre les États qui contribuent chacun à leur manière au progrès des peuples et d’un point de vue extérieur au développement de la paix et à la sécurité internationale ».

De même, les mandataires « ont décidé d’approfondir la relation bilatérale à travers les rencontres de haut niveau qui permetront d’identifier les secteurs de coopération ».

De même, les chefs d’État ont souligné leur accord sur des sujets d’intérêt mondial et ont souligné l’importance décisive de la coopération comme principe de base aux relations entre les États.

En ce sens, ils ont déclaré que « la véritable coopération est basée sur le respect mutuel et sur la solidarité, et qu’elle a pour fin de contribuer au progrès et au bien-être des peuples ».

Les deux présidents ont décidé de travailler à l’étude permettant l’ouverture d’ambassades dans les capitales du Vénézuéla et de Slovénie, afin de rendre propices les contacts directs pour le renforcement des relations entre les deux pays.

Dans le document souscrit, les dignitaires ont exprimé leur appui pour le succès du cinquième Sommet de l’Amérique latine, des Caraïbes et de l’Union Européenne qui se tiendra à Lima (Pérou) les 16 et 17 mai prochain.

Le président vénézuélien a souligné que la visite de son homologue, Danilo Turk, constituait un premier pas pour entamer « une relation bilatérale fructueuse entre la Slovénie et le Vénézuéla et de manière à contribuer au renforcement des relations entre l’Europe et l’Amérique latine ».

« Nous avons avancé quelques points à ce sujet concernant le développement industriel notament. Au Vénézuéla nous sommes dans un processus de développement industriel et requérons de technologie, de savoir faire technologique et de qualification pour les travailleurs. Il y a là une ligne de coopération », a t-il dit.

Le président Chávez a ajouté une nouvelle fois qu’avec cette visite on avait mis en route la coopération entre les deux nations.

Préoccupation énergétique

Le président Chávez a souligné que son homologue de Slovénie, durant la rencontre, a manifesté sa préoccupation pour créer des sources alternatives d’énergie.

En ce sens, Chávez a manifesté : « Nous comme pays pétrolier, pays de le (l’OPEP) sommes disposés toujours à augmenter nos efforts et à travailler de manière conjointe avec l’Europe pour promouvoir ces sources alternatives ».

« Ceci peut être un effort commun entre l’Europe et l’Amérique latine, où la Slovénie et le Vénézuéla pourraient promouvoir de grands efforts avec des pays comme le Portugal » qui développe un projet d’énergie alternative pour produire de l’énergie en profitant des courants marins.

De même, le président vénézuélien a souligné la nécessité de coopération sur les sujets de santé publique, d’éducation et de lutte contre la pauvreté et pour la production d’aliments.

TeleSUR/ms - AV

»» Chávez sobre el canje : ’’Prefiero no hablar, sino actuar’’
Documents joints
JPEG 24.8 kio
URL de cet article 6320
   
Missions en conflit
Piero GLEIJESES
Cet ouvrage présente un récit haletant de la politique cubaine en Afrique de 1959 à 1976 et de son conflit croissant avec les États-Unis. L’auteur conduit le lecteur des premiers pas de Cuba pour aider les rebelles algériens combattant la France en 1961, à la guerre secrète entre La Havane et Washington au Zaïre en 1964-65 — où 100 Cubains menés par le Che Guevara ont affronté 1 000 mercenaires contrôlés par la CIA — et, finalement, à l’envoi héroïque de 30 000 Cubains en Angola en 1975-76, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

En 2001, on nous a dit que la guerre en Afghanistan était une opération féministe. Les soldats US libéraient les femmes afghanes des talibans. Peut-on réellement faire entrer le féminisme dans un pays à coups de bombes ?

Arundhati Roy

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.