RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

CGT : Les saisonniers sont des salariés à part entière et non entièrement à part.

Juillet 2006


Ils s’appellent José, Emma, Virginie, Pierre, Rachid... et sont à pied d’oeuvre pendant les saisons touristiques. L’hiver dernier à Chamonix, ils ont témoigné à l’invitation de la Cgt de leurs conditions de travail. Leurs récits sont édifiants. Mal payés, pas toujours déclarés, logés dans des conditions indécentes, ils méconnaissent pour la plupart leurs droits et ont du mal à les faire respecter.

Alors que commencent les congés d’été, la Cgt lance une campagne nationale en direction de ces salariés saisonniers. Des permanences s’organisent dans certaines unions locales, notamment en Poitou-Charente, dans les Côtes-d’Armor, le Morbihan, le Pas-de-Calais (retrouver les initiatives). Ce sera pour les militants Cgt l’occasion de distribuer le Guide du saisonnier et de faire connaître les accords interprofessionnels signés dans les Alpes, portant notamment sur les conditions de travail et le logement.

« Je suis réceptionniste de nuit dans un hôtel 3 étoiles).Je parle anglais et espagnol. Je suis payé 8.03 € de l’heure, le Smic (de 20 h le soir à 8h le matin) et payé 39 heures/semaine. Je n’ai aucun jour de repos. Durant la saison, ces deux jours supplémentaires de travail sont payés au « black » et font la différence au niveau salaire. Je cumule des petits boulots en plus. Ma saison dure 128 jours non stop [...] Je suis nourri/logé par l’employeur. Le logement ? Un couloir de 1,20 m de large sur 9 m de long, 1 fenêtre au bout et 3 lits qui se suivent, le plongeur, 1 serveur, et moi qui n’ai pas du tout les mêmes horaires de jour et de nuit. J’accepte ces conditions seulement 4 mois dans l’année et suis vidé les deux mois suivants et je repars avec un peu d’argent. C’est ma troisième saison d’hiver  ».

 Lire la suite : www.cgt.fr/internet



URL de cet article 3864
   
L’Affaire Assange, histoire d’une persécution politique
Nils MELZER
L’affaire Assange, c’est l’histoire d’un homme persécuté et maltraité pour avoir révélé les sordides secrets des puissants, notamment les crimes de guerre, la torture et la corruption. C’est l’histoire d’un arbitraire judiciaire délibéré dans des démocraties occidentales qui tiennent par ailleurs à se présenter comme exemplaires en matière de droits de l’homme. C’est l’histoire d’une collusion délibérée des services de renseignement dans le dos des parlements nationaux et du (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

Stokely Carmichael

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.