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Ce n’est pas Nétanyahou. C’est la nation (Haaretz)

La plupart des Israéliens, qui n’ont jamais parlé à un seul Gazaoui, savent seulement que la bande de Gaza est un nid de terroristes. C’est pourquoi il est convenable de les fusiller. Choquant ? Oui, mais vrai.

On peut se déchaîner contre le premier ministre autant qu’on le veut ― il le mérite. Mais en définitive il faut se rappeler : Ce n’est pas Benjamin Nétanyahou. C’est la nation. Au moins la plus grande partie de la nation. Tout le déploiement de férocité de ces derniers jours et toute cette farce ont été conçus pour satisfaire les désirs les plus malicieux et les instincts les plus vils des Israéliens. Les Israéliens voulaient du sang à Gaza, autant que possible, et des expulsions de Tel-Aviv, autant que possible. Il n’y a aucun moyen de l’embellir ; il ne faut pas brouiller les faits. Nétanyahou ― faible, pathétique, méchant ou cynique – était mu par un seul motif : satisfaire les Israéliens et réaliser leurs désirs. Et ce qu’ils voulaient, c’était du sang et de l’expulsion.

Si seulement le problème résidait en Nétanyahou et son gouvernement. Alors, en une élection, ou peut-être deux, le problème pourrait être réglé. Les gentils reprendront le contrôle, Gaza et les demandeurs d’asile seront libérés, la provocation fasciste s’arrêtera, la probité des tribunaux sera assurée et Israël sera à nouveau un endroit dont on peut être fier. C’est une chimère. C’est pourquoi la campagne contre Nétanyahou est importante, mais certainement pas décisive. La vraie bataille est beaucoup plus désespérée et sa portée est beaucoup plus large. C’est une bataille pour la nation, parfois même contre elle.

Même les critiques de Nétanyahou admettent qu’il sait identifier les désirs de la population. Il a reconnu que la majorité voulait le nettoyage ethnique à Tel Aviv, l’ultranationalisme, le racisme et la cruauté. Nétanyahou, n’étant pas tout aussi méchant que ses supporters, a essayé un autre chemin pour un moment ― plus humain et plus rationnel. Mais quand il s’est brûlé et s’est rendu compte qu’il avait négligé le désir du peuple, il a rebroussé chemin en un temps record et est redevenu lui-même. La base, l’électorat, la majorité veut le mal. C’est ce qu’il a fourni, et c’est quelque chose qu’aucune élection ne changera. La vraie calamité n’est pas Nétanyahou ― c’est le fait que toute manifestation d’humanité en Israël est un suicide politique.

Une ligne droite du mal et du racisme s’étend de la frontière de Gaza à Tel-Aviv. Dans les deux cas, les Israéliens ne voient pas les êtres humains devant eux. Le Gazaoui et l’Érythréen sont une seule et même chose : des sous-humains. Ils n’ont aucun rêve, aucun droit et leur vie ne vaut rien.

À Gaza, les tireurs d’élite de l’armée israélienne ont abattu des manifestants non armés comme s’ils se trouvaient sur un champ de tir, salués par un concert de jubilations des médias et des masses. Dans le sud de Tel-Aviv, ils reprennent les arrestations et expulsions ― cela aussi, au son des célébrations.

C’est ce que la nation demande, et c’est ce qu’elle va obtenir. Même si des soldats tuent des centaines de manifestants à Gaza, Israël ne cillera pas. La raison : la méchanceté et la haine envers les Arabes. Gaza n’est jamais perçue comme elle est vraiment, un lieu habité par des êtres humains, une énorme et terrible prison, un immense site d’expérimentation humaine. La plupart des Israéliens, qui ― comme leur premier ministre ― n’ont jamais parlé à un seul Gazaoui, savent seulement que la bande de Gaza est un nid de terroristes. C’est pourquoi c’est convenable de les fusiller. Choquant ? Oui, mais vrai.

C’est la même chose au sud de Tel Aviv. Quand on parle des « résidents du sud de Tel Aviv », on entend par là seulement les Juifs racistes parmi eux. Les Noirs qui y vivent ne sont pas davantage considérés comme des résidents que les souris qui y vivent. Le degré de haine accumulé contre eux s’est manifesté dans la réaction au compromis présenté par Nétanyahou. Pourquoi les expulser en Europe et au Canada ? Pourquoi pas en Afrique ? Pourquoi pas par la force ? C’est un sentiment difficile à comprendre. Nétanyahou n’a fait que naviguer sur la vague de ces sentiments méprisables. Il ne les a pas générés. De toute évidence, un leader de stature les aurait combattus, mais un tel leader n’apparait même pas à l’horizon en Israël. Remplacer la nation n’est pas non plus une option viable pour l’instant.

Des Israéliens aussi s’opposent à tout ce mal bien sûr. Il n’y a pas de raison de ne pas les étiqueter par le bon nom : meilleurs, plus humains, remplis de compassion, consciencieux, moraux. Ils ne sont pas une minorité négligeable, mais la guerre menée contre eux par la majorité et le gouvernement les a paralysés. L’excuse du présentateur de radio Kobi Meidan pour avoir ressenti de la honte indique que ce camp est vaincu. Si le massacre de Gaza et l’expulsion depuis le sud de Tel-Aviv ne les font pas sortir enragés dans les rues, tout comme le massacre de Sabra et Chatila, alors ils sont une espèce en voie d’extinction.

Nous restons une nation de la majorité.

Gideon Levy

l’article original en anglais sur le site de Haaretz

Traduction JL pour l’UJFP

 http://www.ujfp.org/spip.php?article6301
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COMMENTAIRES  

02/05/2018 15:14 par Danael

C’est une bataille pour la nation, parfois même contre elle.

C’est une bataille pour un schéma de nation dessiné depuis longtemps par le sionisme. Comme il y en a bien d’autres de ces schémas impérialistes, cette bataille illégitime et meurtrière est devenue légale et largement perçue, dans nos médias dominants, comme un simple affrontement entre deux forces égales et régionales. Ce faisant Israël pousse même l’audace d’entamer de multiples guerres ailleurs, étant devenu expert en brigandage et déstabilisation de toutes sortes et un rempart des intérêts occidentaux dans la région (même s’il s’avère en être un grand déstabilisateur, en réalité). Si Netanyahou répond aux Israéliens c’est qu’il va jusqu’au bout des principes coloniaux qui ont fondé leur nation.
Israël jouit donc d’une grande complicité venant de gouvernements prétendant aussi mener une bataille pour la nation alors qu’elle se porte contre elle. Macron en est la vedette hollywoodienne parfaite et procède avec un mépris similaire des réalités. D’après lui, nous sommes des fainéants, des antirépublicains, des irresponsables, des violents et des rien. Ce vocabulaire emprunté aux discours de l’extrême droite, permet aujourd’hui à Macron de réprimer, censurer, surveiller et interdire sans état d’âme. Et avec l’expertise des services de sécurité israéliens (qui doit tout à notre expertise coloniale ), nous commençons à être montrés du doigt comme illégitimes, perturbateurs et certains parlent même de déchéance de nationalité et de renvoi ( bientôt de peine de mort ?). Pas étonnant que nous nous sentons si proches des Palestiniens.

02/05/2018 16:42 par Autrement

En France, l’auteur de cet article serait traité d’antisémite et traîné dans la boue par tous nos vertueux éditocrates...
En Israël aussi, ce sont les partisans de l’humanité, les tenants d’une autre conception de la Palestine, qui sont poursuivis, harcelés, menacés, comme, jadis, les Français qui s’opposaient à la guerre d’Algérie et que l’opinion vulgaire considérait comme des traîtres.
Il est clair que Gideon Levy s’adresse à ses propres concitoyens pour essayer de provoquer un sursaut moral, au moins des manifestations d’humanité envers les Gazaouis, à défaut de réflexion politique sur la nature et les agissements de leur propre "nation" :

La plupart des Israéliens, qui ― comme leur premier ministre ― n’ont jamais parlé à un seul Gazaoui, savent seulement que la bande de Gaza est un nid de terroristes. C’est pourquoi c’est convenable de les fusiller. Choquant ? Oui, mais vrai.

Netanyahou, Lieberman ou Tzipi Hotovely ne sont évidemment pas les seuls responsables de cet état d’esprit, qui n’a cessé de se manifester depuis l’origine et de se renforcer au cours des années d’expansion d’Israël.

La vraie calamité n’est pas Nétanyahou ― c’est le fait que toute manifestation d’humanité en Israël est un suicide politique.

Ceci est en passe de se vérifier aussi en France...

Mais ce sont bien les gouvernements successifs, actuel compris, et les autorités en général, tant religieuses que politiques, qui ont spéculé sur la peur des "attentats" - en réalité, les actes de résistance d’un peuple opprimé, - pour enraciner dans la population la haine des Arabes, les préjugés sionistes, le nationalisme le plus borné et le racisme, avec ce qu’ils comportent de violence aveugle et de cruauté.

De toute évidence, un leader de stature les aurait combattus, mais un tel leader n’apparait même pas à l’horizon en Israël. Remplacer la nation n’est pas non plus une option viable pour l’instant.

En France aussi, le gouvernement et l’intelligentsia conformiste ont spéculé sur l’émotion provoquée par les attentats (bien nommés, ceux-là) contre Charlie-hebdo, le Bataclan et Nice, pour imposer leur propre vision du conflit, la France étant prédisposée au racisme par son passé colonial et par la détérioration des relations sociales.
Tout cela n’est pas seulement ni même principalement affaire de religion. Il ne faut pas sous-estimer la force de la propagande OTAN-UE (et le poids des intérêts qui se dissimulent derrière ces institutions) dans la distorsion absolue des sentiments les plus élémentaires et du simple bon sens politique.
Les violations éhontées des droits humains et du droit international de la part des grandes puissances, dont Israël, n’est autre que le déchaînement des volontés de domination et d’accaparement des richesses, caractéristiques du capitalisme, et non la preuve que l’humanité (dont on se prend parfois à désespérer) serait irrémédiablement corrompue. D’autres forces, même insoupçonnées, existent de par le monde, ou sont en train de se manifester, comme en France contre Macron et tout ce qu’il incarne.
Soutenons de toutes nos forces le mouvement BDS, et tous ceux qui, en Israël et en France, ont la même lucidité que l’auteur de l’article.

03/05/2018 15:49 par C Delarue

La fin de phrase est importante et sauve ce texte sinon du vrai - je ne l’ai pas - du moins d’un signalement pour racisme contre le peuple israélien . Que fait-il en effet des juifs israéliens progressistes ? Evitons des "mises en communautés" forcées et fausses. Le populisme, le campisme et le communautarisme relève de l’essentialisation et de l’amalgame.

Voici un plagiat de la forme mais dans un autre registre à la suite des "campagnes d’hidjabisation" des salafistes et autres intégristes musulmans en Algérie ( lire ailleurs).

Son texte : " On peut se déchaîner contre le premier ministre autant qu’on le veut ― il le mérite. Mais en définitive il faut se rappeler : Ce n’est pas Benjamin Nétanyahou. C’est la nation. Au moins la plus grande partie de la nation. "

Le mien  : "On peut se déchaîner contre les intégristes musulmans autant qu’on le veut - ils le méritent. Mais en définitive il faut se rappeler : Ce n’est pas une minorité d’intégristes séduits par le satanisme le plus réactionnaire qu’il faut cibler. C’est toute la communauté musulmane mondiale. Au moins la plus grande partie de l’oumma musulmane."

La fin "sauve" mon texte. Il n’en demeure pas moins qu’on ne saurait oublier une fraction - difficile à mesurer - progressiste qui lutte contre le contre-mouvement réactionnaire religieux visant à établir un hyper-patriarcat via le sexoséparatisme qui pousse les femmes au foyer avec les enfants, et via la sexyphobie qui voile les femmes de la tête au pied (hypertextile) pour qu’elles soient décente ! Et d’autres dogmes archaïques appliqués encore.

04/05/2018 04:25 par François de Marseille

"La plupart des Israéliens, qui n’ont jamais parlé à un seul Gazaoui, savent seulement que la bande de Gaza est un nid de terroristes. C’est pourquoi il est convenable de les fusille".
Et moi qui ne mettrai jamais les pieds à isreal, je pense qu’une telle concentration de connerie dans un seul pays ça, depasse de très loin ce qu’un esprit normal peut imaginer. Seule une théocratie est capable d’un tel exploit qui bat à plate contre hitler et mussolini réunis.

04/05/2018 11:22 par Abraxas

à "C Delarue" : il existe tout de même une différence entre entre un "premier ministre" et et "les intégristes musulmans" et elle est de taille : le premier est élu !
Pas besoin de fin pour "sauver le texte" sinon aucune analyse politique de l’électorat n’est possible... le virage à droite du climat politique en Israël n’est pas une exception de nos jours, avec des tendances fascisantes et une menace pour le pluralisme et la liberté d’expression.
Gideon Levy ne cherche pas simplement à "provoquer un sursaut moral", mais il défend les bases même de la démocratie vacillante en Israël.

04/05/2018 21:38 par Vagabond

C. Delarue, l’obsession que vous avez des musulmans et de leurs vêtements est pathologique.
Au moins ayez la décence de ne pas l’étaler lorsqu’on parle des palestiniens.
Gideon Levy ou Norman Finkelstein possèdent une honnêteté intellectuelle dont vous devriez prendre exemple.

04/05/2018 22:39 par depassage

C Delarue

Le mien : "On peut se déchaîner contre les intégristes musulmans autant qu’on le veut- ils le méritent. Mais en définitive il faut se rappeler : Ce n’est pas une minorité d’intégristes séduits par le satanisme le plus réactionnaire qu’il faut cibler. C’est toute la communauté musulmane mondiale. Au moins la plus grande partie de l’oumma musulmane."

Si l’Europe va subir le traumatisme collectif que le monde musulman est en train de subir, je vous garantis que vous allez assister à un retour à la religiosité incroyable. Les intégristes musulmans n’auraient jamais eu autant d’influence, d’ailleurs toute relative, sur les masses musulmanes, s’ils n’avaient pas trouvé un terreau fertile fait de peur, de désespoir, d’échecs et d’humiliation. Quand les peuples ont peur, ils se recroquevillent sur eux-mêmes. ET cela est vrai aussi pour le peuple Israélien qui subit une peur entretenue.
Et je ne m’abstiens pas d’ajouter que tous les intégristes du monde musulman ont été et restent soutenus par l’Occident et non pas par l’Arabie Saoudite ou bien je ne sais qui, qui paye l’Occident pour sa protection et agit selon les désirs de ses protecteurs.
Sur certains sujets, on ne peut pas raconter n’importe quoi et aller jusqu’à stigmatiser toute une masse dite musulmane sur un simple délire, masse d’ailleurs très hétéroclite et variée sur tous les plans, historique, culturel et racial.

05/05/2018 03:31 par alain harrison

Bonjour.

Un grand merci à M. Gideon Levy pour son intégrité et son honnêteté.
En réfléchissant sur ces deux qualités, je me demande si ces deux qualités sont à la base du respect.
L’intégrité est tout simplement le fait d’une personne qui n’est pas écartelé par des conflits internes et/ou éparpillé par des désirs contradictoires.
L’honnêteté est tout simplement l’attention au présent et la rectitude de corriger l’erreur de parcours.
Une réflexion.

Qu’est-ce que le respect ?

Mais , il est certain qu’après presque 70 ans de conflits, deux cultures peuvent déboucher sur la haine sans retenu. Le nazisme l’a fait en quelques 10 ans, la monté du nazisme de 1933 à 1939 et la guerre de 33 à 45.
La haine, selon les rapports de force (mentalité du vieux monde oblige), demeure silencieuse et à retardement. La question qui demeure, jusqu’à combien de générations ultérieures, et prend-t-elle de l’intensité inconsciemment, et quels peuvent en être les déclencheurs ?
Mais une chose est sûr, c’est que les conflits entre ethnies, cultures et nations n’ont jamais cessé. Les périodes de paix en occident et les conflits ailleurs. Il y a eu une période (à part l’âge d’Or. L’ère élisabéthaine 1558-1603) en Angleterre, pendant lequel le peuple anglais vivait relativement bien, en même temps l’exploitation la plus grande dans les colonies ? Ou, suis-je dans le champ ?
Ni pendant la période le la Révolution industrielle en Angleterre, je crois ?

Autre chose, imaginons qu’un fond vautour rachète des dettes de l’Angleterre et de la France, et pourquoi pas des US.

Et font ce qu’elles ont fait à l’encontre de l’Argentine.
Ce serait intéressant de voir les traitements des trois dettes racheté.

05/05/2018 17:35 par depassage

Vous aurez fait un excellent prêcheur, d’ailleurs c’est une vocation. Si seulement l’honnêteté pouvait suffire, le monde aurait été parfait, par ce qu’il y a beaucoup de gens honnêtes que de gens malhonnêtes qui ne le sont souvent que par moments et non pas tout le temps. Mais voilà, l’honnêteté ne suffit à rien, elle est même une façon d’intérioriser sa propre aliénation pour mieux l’accepter. M. Gideon Levy est plutôt lucide en plus d’être honnête comme la plupart des êtres humains surtout de condition modeste qui n’ont pas d’images d’eux-mêmes à faire valoir aux autres pour continuer exister à leurs yeux symboliquement comme matériellement.

Mais, il est certain qu’après presque 70 ans de conflits, deux cultures peuvent déboucher sur la haine sans retenue.

La haine, la vraie, est l’expression de l’impuissance et elle est souvent engendrée par le mépris ou l’arrogance de l’autre qui nie votre existence et refuse de vous accorder une quelconque importance. Mais la haine n’est jamais permanente et elle est toujours accompagnée de l’espoir que l’autre daigne un jour nous accorder une certaine importance. Aucune culture ne débouche sur la haine que si cette culture n’est pas, elle-même, forgée par la haine. Le pire de tout, ce n’est pas la haine, mais le mépris. parce qu’il avilit l’autre.
On remarque de notre temps une lutte acharnée contre la haine, mais pas contre le mépris.
Un puissant ne peut pas haïr un plus faible que lui, parce qu’il peut à tout moment l’écraser comme une mouche, de ce fait, il ne peut que le mépriser. si le mépris est un choix, la haine ne l’est pas.

05/05/2018 22:27 par Feufollet

Non mais la photo ?
Un clown en tenue de combat
C’est assez révélateur d’une armée qui ne sait tuer que des civils
Des gosses, des femmes et autres gens sans défense
L’armée la plus morale du monde a-t-elle déjà fait autres choses que de tuer de civils ?

06/05/2018 16:57 par pierreauguste

Ah que voilà un homme courageux et ce depuis longtemps lui qui écrit de fort belle chose dans "haaretz"....Mais que fait il encore dans ce pays à majorité "nazi" ?Mais que font les organisateurs nazillons du "giro" qui osent déambuler à Jérusalem quand les"ss" locaux tirent à bout portant sur des manifestants désarmés.Pourquoi cautionner cet état "illégal".
À quand la finale de la" coupe d’europe" à Damas en nocturne sous les feux d’artifices de mactrump ?Pauvre Guy Debord .C’est dur d’avoir raison avant tout le troupeau !!!

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