Le « Petit Varois » du 11 novembre 1965 titrait : "En correctionnelle, deux jeunes dévoyés en vacances à La Croix Valmer avaient essoufflé la police".
[…] ces deux jeunes avaient volé une Simca 1000, volé des moteurs de bateaux, avaient des papiers d’identité faux, des plaques d’immatriculation fausses, avaient avec eux un pistolet 6,35... »
Libération.fr du 26 février minimise : « L’info sur le passé judiciaire de Madelin et Devedjian sur le Net depuis des années ».
La question est : puisque toute la toile diffusait l’information, pourquoi la presse libre, objective, sérieuse, l’a-t-elle tue si longtemps et principalement quand ces deux « jeunes dévoyés » devinrent députés, puis ministres ?
C’est sur Internet que Vincent Peillon est allé la puiser pour des raisons de campagne électorale.
Et qui, sans la Toile, serait informé aujourd’hui du passé de ces adeptes de la procédure de comparution immédiate avec parfois emprisonnement à la clé contre les voleurs de paquets de nouilles ou de cyclomoteurs ?
A l’heure où l’armée gronde les journalistes par la voix du général Jean-Louis Georgelin, pas de doute, il ne reste en France qu’une grande muette et c’est la presse.
Théophraste.