L’utilisation de 2,5 millions d’euros du fonds Marianne créé en 2021 par la secrétaire d’État Marlène Schiappa pour promouvoir les valeurs républicaines après l’assassinat de Samuel Paty, est au cœur d’un scandale. On apprend par exemple que l’officine Conspiracy watch, de Rudy Reischtad (pourfendeur obsessionnel du site Le Grand Soir) a reçu 60 000€.
Rudy Reischtad est acoquiné à Tristan Mendès France, chroniqueur de France Inter où il peut impunément diffamer Le Grand Soir (sans droit de réponse accordé).
Dans une vidéo produite par Conspiracy watch, les deux acolytes affirment que Le Grand Soir est « rouge-brun » (=nazi), qu’il nie le 11 septembre (!), qu’un de ses administrateurs prétend qu’il n’y a jamais eu de problème au Xinjiang, pas plus qu’au Tibet (1).
Sur les Champs Elysées (heu, à vérifier), dans les bureaux moquettés et lambrissés du Grand Soir où des petites stagiaires court vêtues apportent le café aux administrateurs mâles (qui passent leurs journées à lire Playboy et Pif le chien), personne n’est surpris : Schiappa, Reischtad, Mendès France, grouillent, grenouillent et magouillent dans un commun marigot fangeux.
Théophraste R. Tagueur du vers de Hugo : « Ils sont humiliés d’aboyer, ne pouvant jusqu’au rugissement hisser leur petitesse ».
PS. Au moment où ce billet est mis en ligne ( matinée du 17 avril 2023) Reischtad est l’invité de France Inter ou Sonia Devillers lui déroule le tapis pour pourfendre les complotistes et antisémites, pour se plaindre d’être calomnié et pour vendre le livre qu’il vient d’écrire. RAS, quoi.
Note (1) : La vérité, plus nuancée, est plutôt ici : « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » 2020, Maxime Vivas, éditions la route de la soie. Et ici : « Dalaï lama pas si Zen », 2011, du même auteur, éditions Max Milo.