Le 13 mars 2011, LGS a reçu et publié en « Tribune libre » un article impeccable sur la Libye (je vous le remets ici) d’une intellectuelle juive, dirigeante depuis 20 ans d’EELV dont elle fut membre fondatrice. LGS aurait dû être plus vigilant car cette dame avait viré dans une sorte d’auto-antisémitisme.
LGS aurait dû comprendre que dans les médias, chacun (sauf LGS) peut inviter, promouvoir ad nauseam tout ce que la France compte de crypto-antisémites, fascistes, racistes : cela s’appelle le débat républicain. Par exemple, Zemmour a pu être imposé pendant des années par Laurent Ruquier sur une télévision publique avant qu’une télévision privée ne prenne le relais pendant que Poutine (fou, cancéreux, psychopathe, isolé, nostalgique de la Grande Russie ) veut occire les tatoués à la croix gammée, les nostalgiques du 3ème Reich, les adorateurs de Bandera, ce nazi et héros national ukrainien dont 99 % des Français ignorent l’existence et les méfaits.
Chacun de mes lecteurs doit comprendre que, même si la loi l’autorise, la bien-pensance interdit de blaguer sur les Noirs, les Arabes, les femmes, les Juifs, les éjaculateurs précoces, sauf si l’on est Noir, Aabe, femme, Juif, éjaculateur précoce.
LGS, qui n’a jamais invité le moindre crypto-antisémite, fasciste, raciste à venir exposer sa puante idéologie dans ses colonnes, aurait dû comprendre que cela ne suffisait pas. Les censeurs de tous bords, les pères-la vertu, les immaculés, les chefs de famille exemplaire qui vont à l’église en sortant du lupanar, les gardiens de la morale à la mode de Christine Boutin qui veille sur le respect des règles matrimoniales après avoir épousé son cousin germain, les députés macronistes qui votent pour que des députés lepénistes aient des postes de responsabilité dans l’Hémicycle, tous sont là, en haut du mât, le derrière sale, occupés à dépister sur le plastron du Grand Soir une tâche émétique de 2 millimètres.
Toute cette caillera endimanchée vient de découvrir que l’utilisation du mot « rescapé » est antisémite dans la bouche de Mathilde Panot (1).
Par prudence, elle devra désormais ne plus mettre le rôti au four ou prendre une bonne douche.
Théophraste R. (Plume libre).
(Bien entendu, faute d’accréditation par la LICRA et Raphaël Enthoven, je condamne le dessin de Wolinski).
Note (1). Même s’il a été utilisé cent fois par d’autres qu’elle, mais EUX avaient le droit. Dans son discours à l’Assemblée nationale le 6 juillet 2022, Elizabeth Borne a osé un : « Le travail, c’est la clé de l’émancipation » à peine démarqué de « Arbeit Macht Frei » (« Le travail rend libre ») affiché à l’entrée des camps de concentration nazis.