Deux jeunes militants basques de l’organisation SEGI, dont l’un est membre, par ailleurs, de notre fédération syndicale, ont été arrêtés en possession d’un drapeau français dans la ville d’Ustaritz.
Du massacre de la Commune de Paris à la colonisation de l’Algérie, la drapeau français
suscite depuis bien longtemps une défiance légitime parmi les opprimés. Nous réclamons
l’abrogation des lois qui pénalisent l’expression d’un avis négatif sur les hymnes et les drapeaux de l’Etat français.
Placés en garde à vue, les deux jeunes militants sont en effet maintenant poursuivis devant la justice bourgeoise, et risquent de lourdes peines. Il serait d’autant plus révoltant que ces jeunes soient soumis à des peines faramineuses pour le vol d’un simple morceau de tissus, dans une période où ceux qui licencient et poussent finalement au suicide les salariés faits de chair et d’os ne sont pas inquiétés.
La FSE dénonce cette énième tentative d’intimidation contre la jeunesse militante du Pays
Basque. Nous exigeons l’abandon des poursuites contre ces camarades. Plus largement, la FSE est solidaire des revendications démocratiques de la gauche basque pour que cesse la répression au Pays Basque, que soient libérés les prisonniers politiques et que soient respectés leurs droits, pour la liberté la plus grande d’organisation et d’expression.
Pour la FSE, le président porte-parole, Thomas Miele (06-89-66-50-46)