Pétition pour faire condamner Radio-Canada a la suite de son appui aux thèses des putschistes honduriens

Pas très bien compris comment signer cette pétition ! Quelle est la procédure de validation de la signature ?

Désolé, mais je me demande quelle est la portée réelle de cette pétition. Je m’explique : Radio-Cadenas ment sur pratiquement chaque sujet qu’elle aborde de toute façon (il n’y a qu’à voir le ridicule avec lequel ils abordent les 20 ans de la chute du mur de Berlin en ce moment), alors une pétition sur un sujet en particulier plus qu’un autre... Et pour ce qui est de la "neutralité" de ses "journaleux" de salon, il n’y a qu’à voir le dernier texte (pathétique) d’Alexandra Saszka, la russophobe officielle de Rad-Can, qui parle de Berlin-Ouest comme d’un "oasis de liberté" et nous parle de sa jeunesse où elle avait peur des "soldats soviétiques" lorsqu’elle y voyageait en passant par la RDA, conditionnée par son père qui lui interdisait même de sourir en Allemagne de l’Est. Le pire est la fin de cet odieux torchon, où elle affirme le plus sérieusement du monde que la démocratie est maintenant parfaitement intégrée en Europe de l’Est, avant de conclure avec ceci : "Décidément, la Russie d’aujourd’hui, comme l’Ukraine, la Géorgie, le Bélarus, ne fait pas encore partie de cette nouvelle Europe qu’on a commencé à bâtir avec les briques du mur de Berlin. Le mur s’est déplacé vers l’est. Il est imaginaire, mais il existe."
En oubliant que la Géorgie ne fait même pas partie de l’Europe...

Pour ce qui est des anciens pays du "bloc communiste", il est "évident" aujourd’hui que les républiques d’Asie Centrale (en particulier le Turkménistan), ainsi que la République Tchèque, la Slovaquie, la Croatie, la Roumanie, sa Pologne natale et les meilleurs de tous, les pays Baltes nazis, sont des exemples de démocratie (sarcasme). Bref, ne vous fiez pas à cette correspondante en "Europe de l’Est" (lire : Russie) pour vous parler des situations plus qu’inquétantes qui y prévalent, puisque cette dernière est partisanne de ces régimes haineux, qui ont "évolué" de l’anticommunisme primaire vers la xénophobie pure et simple.

Cette femme n’est qu’une des "carnetiers" de Radio-Cadenas, chaîne "publique" pilotée derrière les rideaux par Paul Desmarais de Power Corp. (un fervant fédéraliste qui a aidé Sarkozy à remonter la pente au moment ou sa carrière politique n’allait nulle part). Le pire, c’est que tous les médias se ressemblent ainsi au Québec où la liberté de presse n’est qu’un mythe, les médias de Pierre-Karl Péladeau, de Quebecor, étant capables de bien pire encore avec les Martineau, Samson et autres racistes et fanatiques néolibéraux de son empire...

J’espère qu’on ne répètera pas mon commentaire sous trois noms différents. Je suis tout à fait d’accord avec M. Serge Charbonneau qui demande de l’appuyer dans sa démarche. Ce n’est pas parce que c’est une évidence pour l’auteur des trois commentaires précédents, tous identiques, que R.C. est non crédible, qu’il faille se croiser les bras et dire tout simplement "c’est comme ça, on n’y peut rien". Ce dernier comportement est soit une invitation au défaitisme ou encore une manière de noyer le poisson.

Je regrette, ce n’est pas ma manière de comprendre ma responsabilité. Comme citoyen canadien je paie pour R.C. et j’ai le droit, nous avons tous le droit de faire savoir à toutes les instances existantes les failles qui les rendent serviles à des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Même si la démarche n’aboutit pas, le contenu y sera pour toujours. Plus important que tout, ma conscience aura fait l’effort d’atteindre la conscience de ceux et celles qui, de bonne foi, assument certaines de ces fonctions. Je dis à M. Charbonneau de ne pas se laisser abattre par les défaitistes qui laissent la voie toute grande ouverte à ces manipulateurs et manupilatrices de l’information. Je vous accompagne dans cette démarche et surtout n’abandonnez pas face aux sentiments des "âmes" faibles. Avec tout mon respect.

@Oscar Fortin

Désolé, mais je crois qu’il y a erreur de votre part. Je ne suis point "défaitiste" et encore moins une "âme faible", je n’ai fait que poser une question avant de faire un constat de la situation des médias au Québec et au Canada. Ce n’est pas que Rad-Can qui est corrompue, mais bien la mythique "presse libre" de l’occident tout entier. Il est clair que la situation doit changer, que le peuple doit reprendre le pouvoir médiatique des mains du privé, mais en attendant qu’une solution se présente, ce n’est pas par crainte de passer pour un "défaitiste" que j’arrêterai de critiquer cette situation déplorable quand l’occasion se présente.

A M. Proulx, Si j’ai bien compris : si vous dénoncez la presse "lobotomisante" et M. Fortin aussi,cela signifie que vous êtes tous les deux d’accord avec la démarche, mais seulement, vous êtes plus sceptique quant à l’impact de la pétition, puisque le peuple du Québec, ne peut pas exprimer la moindre opinion contraire et/ou qui ne soit pas approuvée par les propriétaires des médias.

@Vania

Oui, on peut dire les choses ainsi. J’appui monsieur Charbonneau à 100% dans sa résistance aux sophistes de salons de Radio-Cadenas, alors j’ai écrit ce court commentaire sur la situation des médias au Québec, quoique je ne me suis pas trop étendu sur les autres mass médias dominants, à savoir Gesca (de Power Corp.), Quebecor et "The Gazette" francophobe, ne voulant pas trop m’éloigner du sujet.
Pour vous répondre :
En plus de 40 ans de lutte pour l’indépendance du Québec face à la fédération canadienne illégitime, démarche appuyée par 50% de la population québécoise (beaucoup ne votent plus depuis 15 ans), il n’y a jamais eu de média d’envergure pour en faire la promotion. C’est tout dire sur le concept (tordu) de la "presse libre" au Canada. Alors non, je ne crois pas que la population a son mot à dire dans les médias sous leur forme actuelle, puisque ce n’est pas dans l’intérêt de la bourgeoisie et du privé, qui contrôlent cette fameuse "presse libre" de A à Z.

Comme le dit si bien la citation en haut de ce site : "Informer n’est pas une liberté pour la presse, mais un devoir"... Un devoir que les médias bourgeois ne peuvent, et ne veulent remplir.