La marche du peuple en résistance, démarrée le 5 août, est arrivée ce mardi à Tegucigalpa. Les manifestants ont exigé le départ du pouvoir des usurpateurs et averti qu’ils renforceraient leur revendication pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays et le retour du président légitime Manuel Zelaya.
« Ils nous craignent parce que nous ne les craignons pas », a chanté la fille de Zelaya, Hortensia, plus connue sous le nom de « La Pichu », devant des milliers de Honduriens qui la suivaient en coeur, le poing levé, au cours d’une marche sur le boulevard Jean Paul II de la capitale, aux alentours de la Maison présidentielle.
Xiomara Castro de Zelaya, à la tête des manifestations près de la Maison présidentielle, a déclaré de son côté qu’« ils ont tenté de donner de fausses informations en affirmant que la paix régnait au Honduras », mais a-t-elle signalé, « ils ne donnent pas les vraies informations », rapporte YVKE Mundial.
« Ils séquestrent le peuple honduriens par la manipulation », s’est-t-elle exclamé, et elle en a profité pour dénoncer le fait que le gouvernement putschiste a refusé l’entrée de la mission de l’Organisation des Etats américains (OEA) dans le pays, parce qu’ils ont cru que cela (les luttes sociales) allait prendre fin mercredi, c’est tout le contraire », a-t-elle dit, « C’est pas prêt de finir, c’est plutôt le début », a-t-elle conclu.
Plus tard, elle a ajouté que « même si Zelaya revient (…) nous allons continuer la lutte pour les transformations sociales de notre pays ».
Il s’est agi de la plus grande manifestation en faveur du retour du président constitutionnel depuis celle réalisée, le 5 juillet, aux abords de l’aéroport de Toncontin, à Tegucigalpa. (SE) "¢
Source : http://www.granma.cu/frances/2009/agosto/mier12/marche.html