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La violence n’en finit pas en Colombie

Bruxelles, le 27 mars 2009 : Les assassinats de leaders et militants syndicaux et la violence contre le syndicalisme se poursuivent malgré les affirmations contraires des autorités colombiennes. Ramiro Cuadros Roballo, Walter Escobar Marà­n, José Alejandro Amado Castillo et Alexander Pinto Gómez ont été assassinés au cours de ce mois de mars, ce qui porte à huit le nombre de syndicalistes assassinés en 2009.

Ramiro Cuadros Roballo, un membre du syndicat SUTEV (Sindicato de Maestros del Valle), une filiale de la FECODE (Federación Colombiana de Docentes) active dans le département de Valle del Cauca, recevait des menaces depuis plusieurs années, lesquelles ont pris une nouvelle dimension à la fin de l’année dernière. Les plaintes appropriées avaient été déposées auprès des organismes compétents et devant le Comité de Amenazados y Desplazados del Valle (Commission des personnes menacées et déplacées du département de Valle del Cauca) qui avait étudié son cas, puisque le professeur Cuadros Robayo avait appliqué la procédure prévue par le décret n° 3222 de 2003 afin de lui accorder le statut d’enseignant menacé. Le 24 mars, alors qu’il se préparait à prendre sa voiture pour se rendre à son travail, il a été abordé par quelques individus qui lui ont tiré dessus avant de prendre la fuite.

Walter Escobar travaillait dans l’établissement d’enseignement « José Marà­a Carbonell », à Cali (département de Valle del Cauca). On ignore encore les circonstances de son assassinat, son cadavre ayant été découvert dans la commune de Palmira le 21 mars. Cela faisait huit jours qu’il n’était pas apparu à son travail.

José Alejandro Amado Castillo et Alexander Pinto Gómez, qui travaillaient au Centre pénitentiaire de haute et moyenne sécurité de Girón Santander, ont également été assassinés au mois de mars. En rentrant chez eux à bord d’un véhicule officiel, ils ont été assassinés par des tueurs à gages qui se déplaçaient en moto. Tous deux étaient membres de l’ASEINPEC (Association syndicale des employés de l’INPEC (Instituto Nacional Penitenciario y Carcelario)), une organisation affiliée à la CGT.

Dans une lettre adressée au Président Uribe (http://www.ituc-csi.org/IMG/pdf/otros_cuatro_sindicalistas_asesinados_marzo_1_.pdf), Guy Ryder, Secrétaire général de la CSI, exhorte le gouvernement colombien et le Bureau du procureur général à ouvrir une enquête exhaustive afin de faire la lumière sur ces affaires et que des sanctions exemplaires soient prises à l’encontre des auteurs matériels ou intellectuels de ces crimes. Guy Ryder a déclaré qu’il était d’une importance capitale « de faire une bonne fois pour toutes le nécessaire pour mettre fin à cette longue liste d’assassinats qui frappent depuis bien trop longtemps le syndicalisme colombien ».

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