Pour se soulager d’une furonculose extrêmement douloureuse, Karl Marx prenait de l’opium.
Dans « Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel » il a écrit ceci dont, par troncature déformante, on ne retient généralement que la dernière phrase collée aux premiers mots de l’avant-dernière : « la misère religieuse est, d’une part l’expression de la misère réelle et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple »
Frère Théophraste R.
Photo : Viktor D. et Maxime V. prieurs en la sainte basilique du Grand Soir.