Acte 1. Dimanche, le peuple de France administre une fessée historique au parti solférinien.
Acte 2. Dès lundi, dans une déclaration solennelle, le président adoube Manuel Valls.
Acte 3. Mardi et jours suivants, les médias se précipitent sur l’os de l’acte 2 tandis que l’acte 1 s’estompe derrière un écran de fumée.
Chapeau, l’artiste !
Les envoyés spéciaux à Marseille, Limoges, Toulouse, Montreuil, Grenoble… sont privés de leur : « Eh bien, je me trouve devant la mairie où la nouvelle équipe s’est réunie à huis clos en se refusant pour l’instant à toute déclaration, etc. ».
La seule chose jouissive, c’est que Marine Le Pen n’est plus la seule vedette chérie des médias. Pourvou qué ça douré (non, pas Manuel Valls : le relatif reflux de madame de Montretout).
Théophraste R. (Désenfumeur diplômé par la caserne de Champerret).