Les verts occidentaux sont les mêmes partout. Ils sont comme les socialistes mais en plus facho. À Genève, l’âge d’or des squats a été pendant les années 80 quand la droite y était au pouvoir. Ce n’est pas de la pub pour la droite, c’est simplement parce qu’une partie de leurs rejetons, étudiants universitaires, étaient des squatteurs, pour certains même à l’avant-garde de ce mouvement qu’il servait au gré de leurs intérêts politiques personnels.
Quand Christophe Grobet, un socialiste proche de Front Rouge, ex LMR, à été élu chef du gouvernement genevois, une de ses premières mesures fut de nommer un autre socialiste au poste de procureur genevois. Et là paf, bonjour la répression, les amendes pour violation de domiciles furent remplacées par des peines de prison avec sursis.
À la même époque, j’ai eu une discussion avec un des deux leaders des verts, lesquels n’étaient qu’un petit groupuscules de quelques personnes qui faisait rigoler les autres partis. Je ne me rappelle pas des termes exacts, mais je me rappelle très bien qu’au fur et à mesure de la discussion mon incrédulité devant son discours complètement réactionnaire laissait la place à l’effroi. Il était particulièrement haineux vis-à-vis de tous les milieux associatifs, que ce soit les squats ou les milieux de la culture alternative, et derrière cette haine transparaissait une volonté encore plus farouche que celle des socialistes de vouloir tout contrôler à commencer par la culture.
Tous les verts ne sont pas comme cela, mais ceux qui accèdent au pouvoir le sont souvent. Un autre exemple en Suède où j’ai habité et où les élus de ce parti, le troisième du pays, se font rappeler à l’ordre par leur base lors de chaque assemblée annuelle, et où chaque année, plus se rapproche l’assemblée annuelle suivante, plus ils mènent une politique réactionnaire.