Gorilles dans la jungle

Eteintes, les étoiles brillent encore longtemps !

Mi-noir, mi indien, un petit vendeur des rues dans le coeur des pauvres gens ... ...

Aujourd’hui, Radio Paris parle de l’hystérie des foules ... ... Dommage, ces peuples ne meurent pas ... ...

Les hommes qui créent l’espoir énervent les puissants et les épiciers.

Des idéologues les trouvent brouillons, pas très conformes ... ...

Tant pis pour eux ! Ils entendront longtemps le rire de Chavez et ensuite d’autres rires ...

Viva Chavez !

Oui, Hugo Chavez.
1992. 4 février - Jeune officier parachutiste, Chavez prend la tête de plusieurs milliers de soldats qui tentent de renverser le président Carlos Andres Perez. La tentative de putsch, sanglante, fait long feu. Chavez assume à la télévision l’entière responsabilité du soulèvement.
1994. 26 mars - Le président Rafael Caldera lui accorde sa grâce. Chavez sort de prison et promet de conquérir le pouvoir par les urnes.
1998. 6 décembre - Chavez est élu président avec 56% des voix. Il prête serment le 2 février 1999 et annonce une "révolution pacifique et démocratique". Il ordonne par décret la tenue d’un référendum pour l’élection d’une assemblée constituante.
1999. 15 décembre - Les Vénézuéliens approuvent à une majorité écrasante la nouvelle constitution, qui renforce les prérogatives du pouvoir exécutif. Le mandat présidentiel est porté à six ans.
Source : l’Humanité.fr
Ceci pour le seul aspect politique et institutionnel du XXe siècle finissant au Venezuela.

Envoyez un petit mot de soutien, c’est ici :

embajador@amb-venezuela.fr

Mort, il sera encore plus grand que vivant, si c’est possible. Il y a des "stratèges" à Washington, où son décès était souhaité, et peut-être même provoqué, qui doivent se faire de gros soucis. Intact il restera, comme une colombe au-dessus de la fange capitaliste.

Peut-être sera-t-il encore plus utile à la cause mondiale des humains équilibrés, mort que vivant. Et que meure le capitalisme, et que meure le PROFIT.

à LGS : objection retenue.

Pérez, appliquant les politiques d’ajustement structurel recommandée par le FMI : déréglementations, dérégulations, privatisations, coupes dans les programmes sociaux, suppression du contrôle des prix sur les biens de première nécessité... Une croissance du PIB de 10.3% en 1991 et de 7% en 1992. Cependant, le démantèlement des programmes sociaux et le retrait de l’État de son activité régulatrice de l’économie provoquent en parallèle une brusque flambée de l’extrême pauvreté, de la faim, de la criminalité et de la prostitution. Par ailleurs, les mesures d’austérité, en endommageant la consommation intérieure, font progresser la dette publique.
En réaction à l’impact social de cette politique, un officier de l’armée, le commandant Hugo Chávez, tente en 1992 un coup d’État militaire prenant fait et cause pour la population pauvre et contre l’organisation oligarchique de l’économie.
(D’une source honteuse.
J’ignore pourquoi Caldera a libéré Chavez. Ce que je sais c’est que quelquefois les pouvoirs réactionnaires ont d’étranges mansuétudes pour les révolutionnaires : le tsarisme par exemple.

@LGS

La photo illustrant votre article est innapproprié, aujourd’hui elle me choque, c’est un jour de larme. soyez sympa d’en changer, inutile de publier ce message. Merci à vous.

Extrait de la réaction officielle du président de la République française :

"Le président défunt exprimait au-delà de son tempérament et de ses orientations que tous ne partageaient pas..."

Tout petit mec, ce Normalou Ier.

@Sierra et LGS

C’est vrai que la tristesse qui nous étreint en ce jour de deuil rend difficile voire douloureux la vue de l’illustration de cet édito mais j’entends l’argument de LGS ; va pour le combat, il nous renforcera.

Le cortège en direct, les gens pleurent dans la rue...
http://www.telesurtv.net/el-canal/senal-en-vivo

Bien que l’article soit en faveur du camarade Chavez, je crois qu’il est inapproprié de montrer une photo où il est moitié singe, moitié homme en ce douloureux moment. C’est mon opinion. Merci

Je rejoins les deux autres intervenants pour dire que cette photo est inappropriée voire cruelle. Elle apporte un supplément de tristesse sur l’insupportable et incompréhensible malheur de voir disparaitre un prométhéen. Par la justice sociale, il a apporté la connaissance à ceux de son peuple à qui on a ôté la parole.
Par respect pour l’homme, au moins sur LGS, enlevez-la. Merci.

Je viens de voir l’émission de Calvi sur la 5. Calvi avait choisi cinq intervenants de telle façon qu’ils soient tous plus "antichavistes" que lui-même, dont une vénézuellienne qui avait un mal fou pour maîtriser la haine qui lui procure, même mort, son ex président. On a parlé de presque tout, y compris de l’"erreur" qui a consisté pour Chavez à refuser la transformation de PDVSA en multinationale type Total. Et personne pour comparer la "formidable" participation de Total au budget de la France par rapport à ce que rapporte PDVSA au Vénézuela...ni bien sûr pour faire remarquer que le pb du pétrole au Vénézuela est moins dans le volume de la production que dans le niveau du prix de vente, OPEP oblige. Adler était là , très modéré par rapport aux autres, c’est dire, Raoul Castro parait, auprès de lui, jouir d’une côte convenable, mais le "chauffeur de bus", Maduro, devra faire ses preuves....Au total, malgré Calvi arc bouté contre les dérapages, on peut déduire que si l’enfer existe quelque part, c’est au Vénézuela qu’il faut le chercher.

En réponse à DWAABALA, 13h53 "J’ignore pourquoi Caldera a libéré Chavez" ce que j’écrivais sur un autre fil en mars 2012 et qui synthétisait des discussions que j’avais pu avoir avec des vénézuéliens lors de mon séjour là -bas : "Au Venezuela, un politicien de droite (Caldera, du parti COPEI) a voulu jouer au finaud en amnistiant un certain lieutenant-colonel qui s’était rendu coupable de soulèvement militaire en soutien à une population qui crevait au paradis néo-libéral gentiment géré par une alternance centre-droit centre-gauche (ADECO-le PS local) depuis 40 ans ; ledit politicien croyait mettre les bâtons dans les roues du PS local en instrumentalisant le lieutenant-colonel et en jouant sur la peur du « rouge »... Mal lui en a pris car l’instrumentalisation a foiré lamentablement et avec l’accession démocratique de Chavez (notre fameux lieutenant-colonel) au pouvoir porté par une vague populaire toujours réelle de nos jours, c’est l’édifice de l’ancien système qui s’est effondré comme un château de cartes (pour résumer : les vénézuéliens sont passés de leur 4e République à une 5e)..." Tout cela pour souligner aussi à quel niveau d’autisme peuvent en arriver certaines élites politico-médiatiques face à la réalité de leur pays (ça vaut pour chez nous aussi, ici et maintenant)...

Pourquoi Hugo Chavez a-t-il été gracié ?
Rafael Caldera, démocrate-chrétien, ancien Président, fera sensation en déclarant peu de temps après cet échec, lors d’un discours au Parlement : « Nous ne pouvons pas demander au peuple affamé de se sacrifier pour une démocratie qui n’a pas été capable de lui donner de quoi se nourrir ». Il avait déjà réussi à apaiser le pays et avait légalisé le parti communiste lors de sa première présidence (1969-1974).
Il se fait réélire Président en 1993 sur une campagne de réconciliation nationale.
Ceci suffit peut-être à expliquer, avec le prestige que Hugo Chavez avait acquis dans le peuple, pourquoi il a été libéré de prison.
Ensuite, il est bon de rappeler que Carlos Andrés Pérez était un social-démocrate : c’est lui qui a appliqué à son dernier stade la politique qui a dépouillé le peuple et l’a conduit à voter pour Chavez.
PS Je viens de lire l’intervention de Caouec

J’ai essayé dans mes notes successives, certes chaque fois insuffisantes, de ne pas me satisfaire du négatif donné par l’opinion réactionnaire sur la personnalité de Hugo Chavez : elle est un sûr indice de son caractère révolutionnaire, mais me laisse un peu sur ma faim.

à Caouec.

D’accord, les partis dominants et alternant au Venezuela ont cru pouvoir utiliser H. Chavez comme ils l’ont fait ici avec J-M Le Pen.
La cécité de la classe au pouvoir, son incapacité à évaluer réellement une situation est un fait historique souvent avéré.
Ce qui paraît être sa pure propagande à destination du peuple peut aussi être le symptôme de son aveuglement : elle croit au mensonge dans lequel elle entretient et s’entretient. Comme certains fabulateurs.

Paul Éluard, sur un tout autre sujet, la mort de la femme qu’il avait aimée, posait la question qui mutatis mutandis ne paraît pas déplacée :
Quelle mouche de sa vie était la mère des mouches de sa mort ?
Quel révolutionnaire sous le capitalisme triomphant était le père des révolutionnaires de son cadavre pourrissant ?

Enfin, ce n’est pas profaner la mémoire du défunt, ni manquer de respect envers ceux qui le pleurent que d’aborder de telles questions : dans ses années de méditation marxiste, ou dans sa prison elles devaient parfois l’effleurer.

En tout cas, soyons-en conscients : nonobstant la différence de culture, dans la mesure de nos possibilités, soyons tous des Chavéz. Ce sera le meilleur hommage à lui rendre.

Je trouve la photo en adéquation avec la situation. Hugo Chavez maniait l’ironie avec talent...

Comme dit Mélenchon, le corps de Chavez est encore chaud, brûlant. Et les Américains se préparent déjà agir rapidement pour réorganiser le Venezuela en fonction des intérêts américains :

http://www.informationclearinghouse.info/article34201.htm#.UTkXLS4A6xc.twitter

voilà , voilà .