Originaires du Pakistan, du Bangladesh et d’autres pays pauvres, enlevés ou achetés à leurs familles, ils étaient 40 000 (estimation) enfants jockeys dans les pays du Golfe, exposés aux mauvais traitements et aux chutes parfois mortelles. Voir : www.youtube.com/watch?v=wqr0QvW9_j8
Les organisations internationales des droits des enfants s’en sont émues et ces pays (dont le Qatar en 2005) se sont engagés à ne plus utiliser des enfants comme jockeys.
Ils ont été remplacés par des robots qui, fixés sur le dos des chameaux, administrent des coups de fouet par un bras articulé. Parfois trafiqués par des tricheurs, ces robots envoient des décharges électriques à l’animal pour le stimuler.
On déduira de tout cela que, sans la réprobation internationale, au début du XXI ème siècle, le plaisir des princes continuerait à mériter la vie d’enfants esclaves et qu’il est temps que Brigitte Bardot, qui n’a pas eu le temps de s’occuper des enfants jockeys d’hier, s’intéresse aux chameaux d’aujourd’hui.
Théophraste R.
PS. Si j’étais dessinateur dans un journal vespéral gothique de référence, j’en ferais un double beau dessin :
1- 2005. L’enfant serait mort, à terre. Le cheikh, éploré, dirait : « Le chameau n’a rien ? »
2- 2013. Le chameau serait mort, à terre. Le cheickh, éploré, dirait : « Le robot n’a rien ? »
Evidemment, si mes amis du Qatar m’avaient attribué un prix bidon de 10 000 euros, je dessinerais plutôt les syndicalistes alcooliques, des Mélénchon hitlerisés, etc.