Faute de boeuf, on fait labourer par son âne. Faute de grives, on mange des merles, des salades à 140 euros et des desserts lactés. Faute de gilet pare-balles on décroche le bouclier en caoutchouc. Faute de Jean Jaurès, on adopte Not dangerous. Entre deux maux il faut choisir le moindre.
Et cetera desunt.
Georges Duhamel a dit : « Un peuple est grand quand il produit de grands hommes. »
Pour mai 2012, c’est raté. A moins que Nicolas, avec le code de la bombe atomique, ne confie à François l’adresse de son chausseur.
Après un court « état de grâce », on se rappellera que suffrage et démoulage sont les deux mamelles de la France.
Théophraste R. (Chef du service « Tous dans la rue le 1er mai », sous-chef du bureau « J’ai dit : tous ! »).
PS. Afin de ne pas « interférer », François Hollande ne se mêlera pas le 1er mai aux Parisiens qui se dresseront dans la rue contre la manifestation de son adversaire.
Déjà peur de quelque chose, camarade ?
Que non ! Il sera à Nevers pour se recueillir sur la tombe de Bérégovoy…mort il y a 19 ans. Attention François, le peuple a ses morts, lui aussi, et nombreux, et glorieux ! Si chacun déserte les barricades pour arpenter les cimetières, qui va te dégager la rue vers l’Elysée ?