Nos médias adorent la démocratie et ont su saluer le « Printemps arabe », dit aussi « révolutions arabes », ou « réveil arabe ».
Par manque d’encre, de salive, ou de pixels, ils n’ont jamais pu nous enthousiasmer pour le « Printemps latino-américain », dit aussi « révolutions latino-américaines », ou « réveil latino-américain ». Bien trop occupés par Cuba, avec des informations qui dégringolent tous les 15 jours (en résumé : l’enfer, tout va mal, mais pourquoi ils ne se révoltent pas, pourquoi, pourquoi ?).
Le peuple français ne saura donc pas grand-chose de ce qui a évolué ces dernières années dans les pays suivants : Venezuela, Bolivie, Equateur, Nicaragua, Brésil, Argentine, etc. et de ce qu’en pense et fait Obama.
Pas davantage, nous n’avons à connaître ce qui se passe d’horrible au Honduras et en Colombie, au Bahrein et en Arabie Saoudite.
Il paraît qu’un média alternatif et frondeur était présent vendredi à l’inauguration du stand de l’ALBA (L’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique - Traité de commerce des Peuples (ALBA - TCP) à la fête de l’Huma. Aucun risque qu’il y ait côtoyé des confrères comblés par la libération de la Libye et par la protection de sa population à coups de bombes de l’Otan et de rafales tirées par des rebelles noyautés par des fanatiques religieux.
Théophraste R.
(Chef de la Rubrique « Médias » du GS, section « Qui aime bien châtie bien », sous-section « OTAN go home »).
