@ Mélusine
Suivez donc les enseignements du Dalaï Lama pendant un certain temps, ensuite vous pourrez formuler ( re-formuler) vos commentaires pondus au café du Commerce (ou pas ) ! Le bouddhisme, c’est comme la chimiothérapie, celui qui est le mieux placé pour en parler, est celui qui a pratiqué ! Le reste, c’est du bla-bla pour passer le temps.... ( qui est relatif, n’est-ce-pas ?)
Les enseignements du d-l, tarifés 115 euros à Toulouse sont admirables : tolérance, bonheur, équilibre, compassion, calme, sérénité, méditation et tout le tintouin.
Je pratique ça tous les jours et j’y réussis de mieux en mieux, sauf pour la sérénité, le calme et le bonheur quand je lis certains dalaï-lamistes, plus dalaï-lamistes que le dalaï-lama.
Je peux donner des leçons dans n’importe quelle terrasse de café de la place du Capitole à Toulouse. Même que c’est moi qui paie les consos (pas vrai, Ornella Guyet ? Dis la vérité pour une fois).
Après, le plus dur, c’est la mise en pratique. Il ne suffit pas de dire « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », il faut le faire.
Tenez, un contre exemple affligeant. Sa Sainteté est venue à Toulouse, paré de son aura de vieux défenseur de la liberté et de son nouveau costume de démocrate tardif. Fort bien. Mais que s’est-il passé dans les salons de l’hôtel de luxe Palladia à Toulouse ou le d-l et sa suite s’étaient confortablement installés (n’est pas l’abbé Pierre qui veut) ? Il s’est passé qu’un poste de télévision allumé a permis à ces Saint-Jean Bouche d’Or de visionner le JT 19/20 heures de France 3- Sud et de m’y voir parler de mon livre « Dalaï-lama. Pas si zen ».
Alors s’élevèrent les imprécations dont voici un extrait : « C’est une honte pour la république et pour la télévision qu’on laisse parler un individu aussi douteux ».
Mes informateurs sur place (bénévoles, hé !) m’ont aussitôt téléphoné en me conseillant d’éviter les alentours du Zénith où Sa Sainteté allait enseigner la zénitude courtoise et tolérante dans un monde d’amour et de liberté de pensée. Un risque pouvait exister d’une différence entre les diseux en public et les faiseux en privé. Les premiers aiment tout le monde, les seconds regrettent le temps du Tibet des dalaï-lamas où les impertinents de mon espèce se faisaient gentiment couper une main et arracher les yeux.
Cela dit, je n’ai rien contre le beurre de yak, les moulins à prière et les habits où il manque une manche. Quant à la théocratie et aux menteurs, je ne parviens à les encaisser qu’au prix d’une chimiothérapie mentale que je m’administre avec la maestria d’un type qui aurait son doctorat en bouddhisme.