L’annonce a été faite mercredi. Un lauréat sûrement moins consensuel que certains de ses prédecesseurs, comme Desmond Tutu, l’archevêque sud-africain. Car Noam Chomsky, le philosophe, linguiste, et militant des droits de l’homme américain, ne fait pas dans le politiquement correct. Il est l’objet d’attaques violentes depuis plusieurs semaines aux Etats-Unis, pour ses propos sur le meurtre de Ben Laden. Il a osé dire que les crimes de Ben Laden ont largement été dépassés par ceux perpétrés par le Président George Bush. Noam Chomsky a aussi redit son opposition à la guerre en Afghanistan, où deux soldats australiens ont trouvé la mort cette semaine. Le lauréat du Prix de la Paix de Sydney se rendra à Sydney en novembre pour y recevoir son prix et donner une conférence.