Le conseiller en Espérance de Vie risque d’avoir bien du travail.
Les professeurs et les instituteurs constituent, paraît-il, le premier taux de suicide en France. Certains disent que ce sont les agriculteurs.
Dans les deux cas, ni les partis ni les syndicats ne tiennent de comptabilité. Ils ne se mobilisent que pour le "matériel" (fermeture de collège ou de lycée, ou de classes ou d’école, pour la première catégorie, par exemple) quand il est déjà bien trop tard : tous les êtres humains qui les faisaient fonctionner, et sans qui ce ne sont que des murs - plus ou moins bien peints, mais c’est tout - sont déjà morts (ils appellent ça, souvent, "reconversion")
Dans l’abandon total à la fois des anciens élèves, des parents, des partis et des syndicats, les gros, les grands, les petits, les beaux, les moches, les "peau de vache" comme les "idoles des foules" peuvent mourir sans que personne ne s’en inquiète. Comme ils semblent y être encouragés par leurs hiérachie.
De cette façon, de beaux murs clinquants abriteront des écoles privées et payantes, habitées par des être humains obéissants-sinon-dehors, que ne pourront s’offrir que les enfants d’esclaves méritants. Et le capital connaîtra des jours encore plus heureux.