Pas de nom ! pas de nom !

Selon l’ONG suisse « Presse Emblème Campagne » (PEC), au cours des six premiers mois de l’année, 59 journalistes ont été tués dans le monde (10 % de plus qu’en 2009).

En tête des pays journalisticides, le Mexique (9 journalistes tués), suivi par le Honduras (8), le Pakistan (6) le Nigeria et les Philippines (4 chacun), la Russie et la Colombie (3)…

La seule journaliste tuée ces dernières années dont le nom est connu du monde entier est Anna Politkovskaïa. Cela s’est passé en 2006 en Russie. La presse accuse Poutine.

Les dirigeants des autres pays cités entretenant des relations privilégiées (voire de subordination) avec les USA, il serait malvenu d’en nommer les martyrs et d’en faire des héros internationaux.

Par cette délicate discrétion qui ne désigne pas les tueurs ou leurs commanditaires à la vindicte de l’opinion, les médias ne tirent-ils pas une balle dans le pied de leurs reporters ?

« Dans le pied », vraiment ?

Théophraste R. ( legrandsoir.info).

URL de cette brève 1179
https://www.legrandsoir.info/pas-de-nom-pas-de-nom.html

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Commentaires

21/08/2010 à 08:22 par Reine Roro

Aucune recherche sur les assassinats contre les journalistes depuis le coup d’état au Honduras n’a conduit à l’arrestation d’un seul suspect... Cherchez l’erreur !!Les défenseurs autoproclamés de la Presse telles que Reporters Sans Frontières, ou le Committee to Protect Journalists, la presse interaméricaine, observent tous la plus grande discrétion, une position diamétralement opposée à leur attitude politisée contre Cuba et le Venezuela qui confirme leurs relations avec l’appareil de renseignement des États-Unis.

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