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Bolivie et Equateur… dans le colimateur ?

EQUATEUR

Le président Rafael Correa, qui a failli être assassiné lors du coup d’état (manqué) soutenu par les USA le 30 Septembre dernier, a remporté le référendum révocatoire qui, sinon, l’aurait chassé de la présidence. Le OUI a obtenu 53,5 % des suffrages et le NON 46,5, soit une différence de 7 pts.

Actuellement, les résultats du vote sont contestés. Rafael Correa a observé qu’il n’y a pas d’égalité des votes sur le plan technique et a prévu une différence avec le NON de 200 000 à 1 000 000 de voix en moyenne. Il dit : "La différence est autour de 4 à 14 points, en moyenne de 7 points, ce qui veut dire environ un demi million de votes sur la question [posée par le referendum], et me donne clairement la victoire"

A propos de l’opposition, il a insisté sur le fait que ce sont de mauvais perdants car en plus d’instiller la crainte et la peur à la population durant la campagne électorale, ils se refusent maintenant à reconnaître le vainqueur. "Il n’y a pas matière à renoncer à une victoire qui a été claire et frappante" a dit pour finir Correa

http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?489807

En 2006, lors de son élection à la Présidence, il avait déclaré : "Nous tendons la main à l’opposition, mais je suis sceptique, je connais l’arrogance de ces groupes qui cherchent tous les prétextes pour déstabiliser ce processus"

"Nous espérons qu’ils vont se calmer un peu et vont nous laisser continuer avec ce nouveau pays"

http://www.aporrea.org/internacionales/n121443.html

BOLIVIE

1 - la "liberté d’expression" est contestée par des journalistes de la La Asociación Nacional de la Prensa, la Asociación Boliviana de Radiodifusoras (privées), la Asociación Nacional de Periodistas de Bolivia et la Asociación de Periodistas de La Paz.

Ce qu’ils appellent "liberté d’expression" :

Ils contestent les sanctions établies par la loi en 2010 pour diffusion de propos racistes et propagande électorale de la part des candidats pour les élections d’octobre prochain...

http://globovision.com/news.php?nid=187670

2 - La Central Obrera Boliviana (COB), comprenant des enseignants et des travailleurs de la santé, appuyée par les mineurs, demande sous peine de grève illimitée des augmentations de salaire et le paiement intégral des jours de grève.

Le président Evo Morales juge cette attitude "égoïste", dans la mesure où le taux d’augmentation des salaires, durant son mandat, n’a jamais été inférieur à l’inflation et que dès lors "il n’y a aucune raison" pour convoquer des mobilisations.

¨Pour être dirigeant, il faut avoir de la dignité, une éthique, et défendre par dessus tout les intérêts de son secteur et de tous les Boliviens"

Le Président a ajouté qu’on pouvait soupçonner que certains dirigeants de la COB "aillent à l’encontre des intérêts de la base" et il a donné comme exemple l’opposition à une Sécurité Sociale Universelle.

Evo Morales a déploré que les référents syndicaux de la COB demandent la révocation du vice-président Alvaro Garcà­a Linera, fait similaire à ce qui s’est produit en 2008 et qui était conduit par des groupes de droite

http://www.abn.info.ve/node/56723

Le vice-président Garcia Linera dénonce quand à lui une conspiration de la droite incluant en particulier le dirigeant mineur Jaime Solares dont il dit pouvoir prouver les liens avec la Droite et l’Opposition : "Nous avons confirmation des liens et contacts entre dirigeants de la COB et exploitation minière privée"

Jaime Solares, ex-leader de la COB au début de la décennie, est devenu le dirigeant syndical le plus opposé à l’administration Morales depuis 2006.

http://www.elcomercial.com.ar/index.php?option=com_telam&view=deauno&idnota=48678&Itemid=116

http://www.laprensa.com.bo/noticias/20-4-2011/noticias/20-04-2011_15014.php

Note : La Bolivie et l’Equateur sont tous deux membres de la Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA)

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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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