Le couperet de la justice est tombé. Le jury populaire a jugé le prévenu Bernard-Henri Lévy coupable des faits qui lui ont été reprochés à savoir :
· - Promotion effrénée de l’impérialisme et du sionisme
· - Escroquerie intellectuelle, symptôme des errances de la philosophie, de l’accumulation du capital et du pouvoir.
· - Dénonciation calomnieuse d’un crime imaginaire à l’encontre de l’Iran
· - Propagande belliciste et apologie de l’impérialisme humanitaire
· - Complicité dans la création et la promotion de SOS Racisme en vue de l’étouffement des mouvements autonomes de l’immigration
· - Diffusion de fausses nouvelles de nature à semer la discorde communautaire et religieuse entre chrétiens et musulmans
C’est après les déclarations de Sadri Khiari et Tariq Ali sur la révolution du monde arabe que le procès commença. Le prévenu n’osa pas se présenter mais son avocat nous apporta sa chemise blanche et immaculée. Elle siégea tout le long du procès.
Le verdict fut sans appel et la peine à la mesure des crimes commis.
Malgré la vibrante et audacieuse plaidoirie de Maître Jean-François Botul (lire ci-dessous), Bernard Henri-Lévy a été condamné par la cour d’assises des DOP-TOP (Départements et Territoire d’Outre Périphérique). La peine a été bien plus lourde que celle requise par le procureur de la seule République Universelle. En effet, celui-ci demandait la condamnation de Monsieur Bernard-Henri Lévy à subir la lecture complète de toute sa production littéraire, articles de presse compris. En dépit de la dureté inhabituelle des réquisitoires, Madame Missaoui, Présidente de la cour, atterrée par les témoignages accablants de Messieurs Tariq Ali, Norman Finkelstein, Omar Slaouti, Pierre Piccinin, Olivier Vilain et Hicham Hamza a prononcé une sentence encore plus lourde. Monsieur Bernard-Henri Lévy a ainsi été condamné en plus à :
- financer et à entreprendre lui-même la destruction du mur de la honte en Palestine.
- financer et à entreprendre lui-même, la remise en état des tunnels de l’espoir entre Gaza et l’Égypte dont les Palestiniens, a-t-elle souligné, sauront faire bon usage.
Tant que ces peines ne seront pas exécutées, BHL sera privé d’approcher le café de Flore. Enfin, Madame la Présidente a lancé un appel urbi et orbi pour que le produit BHL fasse lui-même l’objet d’une action BDS. Justice a été rendue.
La vidéo du procès bientôt en ligne sur notre site.
En attendant, vous pourrez lire ci-dessous la plaidoirie de son avocat, Maître Jean-François Botul.
http://www.indigenes-republique.fr/article.php3?id_article=1226