Il est désormais évident que le corps des femmes est devenu une arme politique d’importance capitale pour le Président du Conseil. Il est utilisé comme un dispositif de guerre contre la liberté d’opinion, l’exercice de la critique l’autonome de la pensée. Les femmes, telles qu’il les envisage ne sont faites que de jeunesse et d’attraction, de séduction physique, mais avant tout elle sont un instrument de soumission au bon vouloir du chef.
Elles sont là pour chanter avec le chef, être leur écho, se mettre à sa disposition, comme cela se passe dans le foires promotionnelles ou à l’image du despotisme régi par son culte de la personnalité.
Les qualités jugées utiles pour les show publicitaires se transforment en qualités politiques essentielles et produisent une indécente confusion des genres : obéissance et sex appeal deviennent le critère essentiel pour être candidate à des postes de responsabilité.
Elles deviennent la burqa jetée sur le corps des femmes pour les humilier sur les plateaux de télévision et les transformer en arme qui blesse tout et tous.
Nous protestons contre cette politique d’abrutissement des femmes, et de la démocratie et la politique elle-même, Cet homme offense les femmes et la démocratie. Arretons-le.
Premières signatures
Michela Marzano
Barbara Spinelli
Nadia Urbinati
70.000 femmes ont déjà signé, si vous voulez les rejoindre :
http://temi.repubblica.it/repubblica-appello/?action=vediappello&idappello=391110
Traduction L.A.