AZF s’est longtemps appelée ONIA, Office National Industriel de l’Azote. Elle a été reprivatisée sous le nom d’AZF, et là où un personnel stable d’entreprise publique veillait à ce que tous les endroits sensibles de l’usine soient propres, on a fait faire un maximum de tâches par la sous-traitance. Résultat : là où un ouvrier « non-rentable » de l’ONIA aurait été payé « à rien foutre », c’est à dire à faire gaffe que les Fenwicks ne perdent pas d’huile là où c’est dangereux, l’intérimaire « rentable » de la sous-traitance s’est dépêché de faire sa manutention et est reparti très vite vers un autre chantier, sans regarder derrière lui, sous peine de se faire engueuler par son patron, voire virer.
Le vrai procès AZF aurait dû être le procès de la reprivatisation et de la sous-traitance, mais il n’a pas eu lieu.
En échange, on a eu tout ce que vous racontez si bien. Avec la compicité des écolos politiques pour qui le capitalisme est beaucoup plus précieux que l’environnement et les vies humaines.
M’est avis que s’ils sont anti-nuclaires, c’est parce que la sécurité du nuclaire exige un monopole public avec statut démocratique du personnel, deux choses qui foutent des boutons à EELV.