Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a annoncé une nouvelle hausse des frais d’inscription à l’Université pour la rentrée 2010. Elle s’élève à 2,4%, passant de 171 à 174 euros pour la licence, de 231 à 237 euros pour le master et de 350 à 359 euros pour le doctorat. Ce qui, depuis 2001, porte l’augmentation à 31% pour la licence et à 73% pour le master.
Dans 28 universités, les étudiant-e-s doivent payer des frais d’inscription supplémentaires allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Ces frais sont mis en place sous des prétextes fallacieux tels que aide à l’insertion professionnelle, accès aux salles informatiques, frais de dossiers... Plusieurs universités ont été contraintes de renoncer à ces frais illégaux car ils ont été condamnés par des tribunaux administratifs.
Une fois de plus, ce sont les enfants issus des milieux les plus défavorisés qui sont les premiers concernés par ces attaques. Déjà qu’il est scandaleux de devoir payer pour étudier, ces frais ne font qu’augmenter ! Cela reflète clairement la politique menée par le gouvernement à la solde du patronat pour évincer les classes populaires de l’Université. La bourgeoisie n’a en effet pas besoin de former tou-tes les travailleur-euse-s à un niveau post-BAC.
La FSE revendique la suppression de tous les frais d’inscription, ainsi que l’accès à des moyens matériels (logement, nourriture, fourniture scolaire...) en-dessous de leur coût de production, afin que tou-te-s les étudiant-e-s puissent suivre les cours (rappelons que plus d’un-e étudiant-e sur deux est obligé-e de travailler pendant ses études).
Fac ouverte aux enfants des classes populaires
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