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Au Venezuela se poursuit la construction du socialisme

Plus d’un mois après les élections vénézuéliennes, il est temps de revenir sur ce temps fort de la vie politique de ce pays et de savoir sous quels aspects se poursuivra la Révolution, sous la présidence de Nicolas Maduro.

Pour rappel, Nicolas Maduro avait été réélu à la tête de la Révolution bolivarienne le 20 mai dernier avec près de 68 % des suffrages exprimés, devançant largement le candidat de la droite Henri Falcon, qui recueillait un peu moins de 21 % des voix. Derrière l’évangéliste Javier Bertucci terminait troisième avec presque 11 % tandis que Reinaldo Quijada fermait la marche avec 0.39 % des voix.

Par ces élections, le peuple vénézuélien donnait une nouvelle claque à tous ceux rêvant l’arrêt de la Révolution bolivarienne et du socialisme au Venezuela. Ceux qui, au moyen de violences, les mêmes utilisées aujourd’hui pour déstabiliser le pouvoir populaire du gouvernement de Daniel Ortega au Nicaragua, ceux qui ont organisé des pénuries et menés des campagnes de désinformation visant à décrédibiliser la moindre action du gouvernement, ceux-là ont échoué dans leur plan, car le peuple vénézuélien est resté fidèle à son gouvernement et conscient de l’intérêt qu’il avait de renouveler sa confiance dans le socialisme.

D’emblée, en prêtant serment, devant la Constituante, Nicolas Maduro a réaffirmé la voix du Venezuela dans la poursuite du socialisme et de la Révolution bolivarienne. Mais, devant les sanctions et les pressions, intérieures comme extérieures, le camarade Nicolas Maduro a défini six lignes d’actions visant à :

« opérer un changement radical, une rectification en profondeur, et un profond réapprentissage. Nous ne faisons pas les choses correctement et nous devons changer ce pays ».

En premier lieu, et malgré les crimes et les violences dont certains ont été reconnu coupables, des prisonniers ont été libérés afin de faciliter un processus de réconciliation nationale. De cette façon, ceux qui critiquent le gouvernement sur cette ligne ne pourront plus rien dire. Maduro n’était en rien obligé de procéder à ces libérations de personnes condamnés par la justice pour des faits avérés. Mais, en faisant ce geste, il montre un signe de la bonne volonté du gouvernement à faciliter la reprise du dialogue afin que les violences cessent.

C’est le premier point des 6 axes majeurs qui domineront ce mandat. Je ne reviendrai pas sur les six mais simplement sur deux autres qui me paraissent intéressants. D’abord sa volonté – c’est le point numéro cinq – de défendre le pays contre les agressions de l’impérialisme nord-américain, qui n’a semble-t-il toujours pas assimilé que les pays latinos-américains sont indépendants et libres de construire leur propre modèle de société.

Devant la recrudescence des sanctions, depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump à la tête des EU, Maduro a annoncé que ces sanctions « seront surmontées tôt ou tard ».

Le 6ème point concerne la poursuite du socialisme.

 » Le Venezuela a ratifié à nouveau notre socialisme du 20ème siècle, indépendantiste, solidaire, rebelle, chrétien, bolivarien. Nous devons construire le socialisme dans tous ses aspects. »

De quoi rassurer tous les révolutionnaires admiratifs de ce qui se déroule au Veneuela depuis 1999 et la première élection d’Hugo Chavez à la tête du pays. De quoi aussi envoyer un message clair à ceux rêvant d’un retour à l’ordre ancien : le socialisme est la voie qu’à choisi le peuple vénézuélien.

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« La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou ou la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque »

Wayne Smith, ancien chef de la Section des Intérêts Américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan

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